Catégorie: Ecriture

juin 16th, 2016 par Jean Sebillotte

Couverture de Dautheuil sans blanc net

Amis  lecteurs, voici  paru « FALLAIT-IL TUER CHRISTOPHE DAUTHEUIL POUR CETTE HISTOIRE DE FAMILLE ?  Le titre est un peu long  peut-être, mais c’était là le meilleur après FRED, le titre très bref du roman précédent. À peine sorti, il fallait l’annoncer ici ! L’écrivain non blasé a toujours un petit coup au cœur quand il reçoit son livre imprimé. C’est l’aboutissement de tant de mois, et pour moi d’années, de travail. Reste maintenant à le diffuser et, pour vous, à le lire. C’est un polar mais aussi un roman sur une famille…

4e de couverture *

« Christophe Dautheuil, pharmacien parisien, est tué devant chez lui. Aimé Furetière, journaliste du site internet Les Nouvelles de Paris, couvre ce fait divers. Puis l’affaire s’enlise jusqu’au jour où est connue l’existence du Journal que tenait le mort sur l’histoire contemporaine de sa famille. Il y a donc deux enquêtes successives, celle très intérieure de Christophe puis celle d’Aimé, deux regards qui se suivent et se complètent. Celui du journaliste devient de plus en plus intime…
Ce roman s’attache à une famille actuelle de la bourgeoisie parisienne. Le meurtre – en est-ce un ? – est-il lié à cette histoire que veut écrire Christophe ? Ce dernier est-il mort d’avoir voulu l’écrire ? L’intrusion d’un personnage étonnant, Hector, les rebondissements de l’action permettront d’approfondir la connaissance de la tribu des Dautheuil bien au-delà du simple aspect policier de l’affaire.

Jean Sebillotte a vécu une vie d’agronome, d’économiste, d’enseignant mais aussi de peintre, exposant durant trente ans, et de poète. C’est là son troisième roman. »

                                                                               18 euros

                                                                     Se procurer ce livre :

– Chez l’éditeur Éditions Bord du Lot – ZA du Bel Air – 47380 Saint Étienne de Fougères Tél 05 53 49 45 23. commande sur le site http://www.bordulot.fr/detail-fallit-il-tuer-christophe-dautheil–224.html

– Sur le site du distributeur Gallix dans quelques jours//gallix-librairie.com/. Les frais d’envoi sont voisins de zéro.

– À Versailles Librairies Antoine 16 Rue du Général Leclerc – 01 39 50 76 66 et La Vagabonde  40 Rue d’Anjou, 78000 Versailles – 09 73 68 88 77

– À Porchefontaine à la librairie de la rue Coste et chez l’auteur 06 63 24 39 58 – Site  https://jean-sebillotte.fr/

 – Les autres libraires sont à persuader car les frais de la commande à Bordulot mangent leur marge… Néanmoins, en insistant, on doit pouvoir les convaincre. Préciser que c’est à « compte d’éditeur » et que la maison Bord du Lot (petite certes) a pignon sur rue !

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juin 5th, 2016 par Jean Sebillotte

Ce poète irakien d’origine a lu certaines de ses oeuvres au siège de Colori tempi en fin mai. C’était l’occasion de le découvrir. « Bagdad ce qu’il reste de lumière » était le titre du duo alliant des pièces de violoncelle et des poèmes. Deux interprètes. Catherine Warnier au violoncelle, jouant du Bach – Ah les suites pour violoncelle seul -, du Schumman, du Bloch, des musiques traditionnelles ; Salah Al Hamdani étant la voix du poète lisant certaines de ses œuvres avec parfois un court passage en arabe.

Je rêve SalahParmi ses lectures, Salah lit des extraits de « Je te rêve ».  Ce long poème, unique objet d’un petit livre illustré par Sylvain Boisel, commence ainsi :

Nos mains restées sur le feu

N’ont pas ramené l’été

À la tourterelle gelée dans la peine

 

J e te rêve

À perte de vue

Les saisons meurent de sommeil

Un silence avec des lèvres sur tes paupières

 

Je te rêve

La voix laboure l’attente

Et dépoussière les sentiments

Au creux des mots…..

 

Voici un extrait de la quatrième de couverture. 

Salah Je te rêve

 

L’oeuvre Salah est abondante, avec des poèmes parfois écrits en arabe et traduits en français avec I. Lagny. Parmi les recueils, j’ai été tenté par « Pluie de Juillet » écrit en français et en italien (traduction de V.Napolitano – dessins de Selim Abdullah). Voici le début d’un poème énigmatique et beau.

Tout ceci

Ce bout de crépuscule

Que tu trimballe dans l’errance de l’instant

…………

Tutto questo

Questo frammento di crepusculo

Ché tracini con ten el vagabondare dell’instante

………..

Un poète à lire et à écouter ! Un artiste très complet ! Découvrez-le aussi sur wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Salah_Al_Hamdani

JS

 

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juin 3rd, 2016 par Jean Sebillotte

 

Une première lecture, il y a bien longtemps, de Poil de Carotte, enfant persécuté par sa mère. Ce livre très connu de Jules Renard, m’avait laissé un souvenir très fort.

De courts chapitres, de petites pièces comme autant de petites nouvelles et de petites scènes de théâtre. À chaque fois  un titre (on en trouve la longue liste dans la table des matières). Peu de personnages : madame Lepic, monsieur Lepic, grand frère Félix, sœur Ernestine, Honorine puis Agathe et Lui, Poil de Carotte.  Un aperçu par cet extrait :

                                                                              « LES POULES

                –  Je parie, dit madame Lepic, qu’Honorine a encore oublié de fermer les poules.

                C’est vrai… (ici j’abrège)

                – Felix, si tu allais les fermer ? dit madame Lepic à l’aîné de ses trois enfants.

                – Je ne suis pas ici pour m’occuper des poules, dit Félix, garçon pâle, indolent et poltron.

                 – Et toi Ernestine ?

                – Oh ! moi, maman, j’aurais trop peur !

                Grand frère Félix et sœur Ernestine lèvent à peine la tête pour répondre. Ils lisent, très intéressés, les coudes sur la table, presque front contre front.

                – Dieu que je suis bête ! dit madame Lepic, je n’y pensais plus. Poil de Carotte, va fermer les poules.

                 Elle donne ce petit nom d’amour à son dernier né, parce qu’il a les cheveux roux et la peau tachée. Poil de Carotte qui ne joue à rien, se dresse et dit avec timidité :

                – Mais, maman, j’ai peur aussi moi.

                – Comment ? répond madame Lepic, un grand garçon comme toi ! c’est pour rire. Dépêchez-vous, s’il vous plaît !

                – On le connaît, il est hardi comme un bouc, dit sœur Ernestine.

                                               Et cela continue pour finir ainsi :

                – Poil de Carotte, tu iras les fermer tous les soirs.

 

Le récit du POT est plus terrible… On mesure la peine de l’enfant…  Petit à petit, une vie de famille se révèle où monsieur Lepic apparaît comme le moins redoutable des acteurs, ce qui sauve probablement l’enfant. Moi, je bous à chaque fois que je lis cela. Jules Renard est un auteur qui reste et restera. Un jeudi soir, le 26 mai, Christophe André a vanté Le Journal de Jules Renard. C’était à la Grande librairie, sur France 5… Si l’adresse convient encore,  cliquer là-dessus pour retrouver l’épisode: http://www.france5.fr/emissions/la-grande-librairie/diffusions/26-05-2016_481543

Si je dois vivre un peu, je le lirai, ce journal, je le lirai ! Il existe en version abrégée

JS

 

Édité en PRESSES POCKET avec préface de Jacques Perret

Jules Renard

 

 

 

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juin 2nd, 2016 par Jean Sebillotte

L’association veut promouvoir et marier les arts. Elle contribue à l’animation artistique en général et plus particulièrement à Rueil-Malmaison où est situé son siège.  Plutôt que d’en faire ici l’éloge le lecteur est invité à se rendre sur le site Coloritempi.com. Je vais relater un peu plus tard une lecture particulièrement réussie de Salah Al Hamdani donnée le 28 mai

 

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avril 25th, 2016 par Jean Sebillotte

Les copains page de titre 1

Dans les livres à lire ou à relire : Les copains. Ce livre de Jules Romains me paraît être un de ces bouquins qui vous ont plu et qui, relus, vous réjouissent toujours. Le film d’Yves Robert était excellent. Le livre vaut son pesant de couscous ! Le style est alerte, les trouvailles langagières, la mise en scène, l’intrigue, tout est hilarant, si l’on rentre dans Les copains qui commence ainsi :

LE REPAS

– Patron !

– Messieurs ?

– Venez par ici ! On a besoin de vous. On voudrait savoir si vos pichets de grès tiennent le litre. Ce monsieur, que vous voyez, qui a le nez rouge, prétend que oui ; moi je prétends que non. Il y a un pari d’engagé.

– Monsieur, faites excuses, mais c’est monsieur qui est dans le vrai.

– Quel monsieur ?

– Eh bien ! le monsieur qui a… comme vous dites…

–  Qui a le nez rouge ?

– Patron, je n’admets pas que vous associez aux plaisanteries…

– Je n’ai pas dit, monsieur… Ce n’est pas moi qui ai dit que vous aviez le nez rouge… Je trouve même que, pour un nez rouge, le nez de monsieur…

– Suffit ! Il s’agit de vos pichets, non de mon nez.

Etc.

Et vous voilà parti pour lire un livre léger et fort sur l’amitié de sept bons copains qui vont se venger d’Issoire et d’Ambert…

JS

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