Je fais partie d’un groupe de lecture où nous nous exerçons à lire à voie haute. J’étais nul et surtout la lecture m’était anxiogène. Cette phase est passée.
Grâce à la créatrice et animatrice de notre groupe de lecture, il a été proposé de la lecture à l’ehpad du quartier. Lecture sérieuse d’auteurs reconnus. A trois, nous avons commencé par « Tous les matins du monde » de P. Quignard et ceci en deux fois, lecture suivie du « Je me souviens » de Gorges Pérec, occasion d’échanges. Le groupe d’amateurs est restreint mais s’est élargi. Puis nous avons lu des contes-nouvelles de Guy de Maupassant qui en a écrit environ 300. Ensuite du Pérec… Nous lirons la prochaine fois « Boule de suif », un chef d’oeuvre du susdit Maupassant, déjà lu et commenté dans notre groupe de lecture.
Notre groupe de lecture s’attache de plus en plus à lire à haute voix. Un ehpad voisin nous a acceulli déjà à deux reprises. A quatre puis trois, nous avons lu des extraits de « Tous les matins du monde » de P. Quignard puis avons instauré un échange en nous appuyant sur le « Je me souviens » de G. Pérec. Une heure, pas plus, qui a eu l’air de satisfaire les trois personnes de la première fois et les cinq de la seconde fois. Même le chat est venu devant moi pendant cette heure comme l’atteste cette photo.
Ce livre, écrit par Goerges Garié, édité Par Horizons Nombre 7, est l’oeuvre d’un ancien militaire qui a vécu la guerre d’Algérie et qui, en poète, nous en livre un témoignage poignant sous une forme poétique et illustrée. Ceci lui permet d’évoquer la 4acg, association qui réunis d’anciens appelés ( sur internet : 4ACG Association des Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami.e.s Contre la Guerre)
Pour ceux, maintenant très âgés, qui ont vécu cette époque douloureuse et pour les plus jeunes qui sont alertés par l’histoire difficile de la France et de l’Algérie. Boualem Sensal, écrivain non conformiste, vit en ce moment l’expérience redoutable d’être franco-algérien et critique du régime en place.
Cet auteur est écrivain de polars. Un écrivain reconnu qui échappe à la malédiction littéraire des auteurs de polars. Bien sûr Simenon et Gaston Leroux sans parler d’Edgar Poë… sont reconnus… mais ne sont-ils pas l’exception ?
Je vous recommande de lire Joël Dicker… si vous n’êtes pas rebuté par la longueur de ses ouvrages. Je viens d’en lire deux, soit environ 1000 pages. Et quand on a lu, on a envie de revenir dessus pour vérifier qu’on a tout bien compris. Cette remarque vaut pour « L’énigme de la chambre 622 », mais aussi pour « Un animal sauvage ».
Ne craignez pas de réagir à cet éloge inconditionnel !
Fallait-il tuer Christophe Dautheuil pour cette histoire de famille ?
Se procurer ce livre : Editions du bord du Lot
À Versailles : Librairies Antoine et La Vagabonde
À Porchefontaine : LIbrairie de la rue Coste
Et chez l'auteur, contact par mail.
Fred
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