A l’occasion de la préface du prochain recueil de mes poésie, je découvre Nicole Randon, qui jusque là, était, pour moi, une personne active au sein de la Société des Poètes Français mais dont je n’avais pas lu les poèmes. Sur internet, je suis alerté par la mention toute récente de la parution d’un petit livre. J’en fais l’achat et, ici, la promotion ! Par deux images, dont l’une est un extrait de la 4e de couverture.
Se procurer l’ouvrage à WWW.editionsducygne.com
Je citerai plus tard quelques poèmes ou vers. Ma surprise : trouver des liens entre nos deux poésies, celle de Nicole Randon étant plus surréaliste me semble-t-il.
Ami lecteur, grâce à Jean-Charles Dorge président de la SFP et de la SAPF, toutes deux associations actives de poètes, mon cinquième recueil de poésie va être édité. Nicole Randon (voir par ailleurs) a accepté de préfacer ce recueil. Sa préface est élogieuse. J’en rougis. Je l’insère ici pour vous mettre en appétit !
« Préface
Poète expérimenté et de grand talent, Jean Sebillotte semble faire de l’écriture un véritable art de vivre. Ce recueil V de la série Au fil des ans nous prend une nouvelle fois par la main et nous touche au cœur en nous invitant à cueillir ses poèmes comme des fruits à « laisser mûrir ».
Si le poète reste lucide devant le passage des ans et « accepte de vieillir », il n’y a rien de désespéré dans cette poésie qui au contraire irrigue les plus vives émotions ! Au gré de ce parcours poétique spatio-temporel ponctué de haltes variées, ce poète promeneur solitaire de notre siècle traverse le temps et rend volontiers visite à ses amis poètes Rimbaud ou Mallarmé pour « remonter […] à ses sources », le temps d’un pastiche.
Toutefois la poésie de Jean Sebillotte ne se veut pas savante, c’est un poète qui sait rester ancré dans la vie quotidienne. « En poète fou », il ne rechigne pas non plus à se montrer « terre à terre » et s’amuse volontiers par humour à jouer avec « une langue gaillarde » : l’homme qui compose ce recueil n’est-il pas un amoureux de la vie, cette vie qui, avoue-t-il, « l’époustoufle » ? L’écriture est pour lui, on l’aura compris, une manière jubilatoire non seulement de cultiver le jardin de beauté et des expériences esthétiques mais aussi de cultiver le plaisir sensuel de vivre car « la sève est encore vigoureuse ».
Explorant dans son recueil une étonnante variété de formes entre lesquelles il navigue avec une aisance surprenante, le poète est convaincu que « c’est en poésie seule/ que les vers sont libres ». Apprécions cette revendication de liberté ! Jean Sebillotte veut surtout dire ses bonheurs et ses peines et s’exprimer « sur tout et sur des riens ». Nous pouvons ainsi dans un poème très intime le voir partir se dégourdir les jambes pour élargir les limites de son jardin intime et chercher la paix dans son « corps si lourd ». Tout en conviant le lecteur dans son univers poétique personnel, jamais le poète n’oublie cependant tous ces êtres qui, hors de sa sphère privée, subissent d’autres souffrances, « là-bas où gronde la guerre ».
Sans perdre espoir, ce poète grand humaniste ne veut pas que nous puissions oublier le monde extérieur car « Ailleurs le monde souffre et se bat ». Il ne veut pas fermer les yeux : « La terreur vous plonge/ Dans la guerre sans fin/ Dans cette horreur qui ronge/ Vos pays et leurs confins/ Ô vous qui habitez/ La terre tragique/ Dont vous cohéritez ».
On ne saurait rester sourd à une telle interpellation : il faut profiter de cette lecture, qui pourra aider à « résister au mal qui ronge », qu’il soit individuel ou collectif.
Dans le livre de Jancovici et Blain, « Le monde sans fin », un chapitre est consacré au climat. Il ne nous apprend rien d’original. Le climat se réchauffe et c’est inéluctable et très rapide. la chapitre suivant est consacré aux énergies non carbonées, l’éolien et le solaire. Energies dédiées à l’électricité. Elles s’ajoutent aux énergie carbonées anciennes et à l’hydroélectricité. Pour le moment elles semblent ridicules. Il va y avoir de gros progrès, mais, mais, elles nécessitent une source d’énergie stable qui démarrent si manquent le soleil et le vent. Actuellement l’Allemagne relance ses centrales à charbon ! La Chine développe à la fois ses centrales à charbon et les énergies renouvelables… D’ailleurs si l’on devait se contenter de l’éolien et du solaire il faudrait en mettre partout !
Au lieu de cela Jancovici plaide pour une part de nucléaire. Horreur pour les écolos purs et durs ! Pourtant le plaidoyer est solide ! C’est pourquoi le nucléaire s’impose de nouveau… mais pas le tout nucléaire ! Le nucléaire comme appoint nécessaire.
Jancovici sait qu’il faudra à l’avenir une bonne dose de sobriété. Ce à quoi s’oppose notre cerveau archaïque, le striatum. Il faudra bien que les gens se mettent d’accord tous ensemble. J’ajoute que ce n’est pas gagné !
Porchefontaine, notre quartier, dispose d’un ouvrage sur son histoire. Il a été décidé de compléter les 20 dernières années. Mon rôle dans cet ajout est purement de fournir des photos et des dessins. Une photo ne plaisait pas à l’équipe. Mon amie Marie-Jo m’a demandé d’aller sur place. Photos sur place par temps pluvieux. Puis au retour je me suis attelé à une aquarelle et plume. Pris par mon élan artistique j’ai réalisé cette première oeuvre.
Très content, j’envoie une copie de mon illustration… Horreur, alors que le chemin passe sous une route genre autoroute, j’avais dessiné un petit pont en campagne. Me voilà obligé de reprendre plume, pinceau et encre de chine sépia. La seconde illustration est plus exacte mais moins poétique ! La voici :
Espérons qu’elle soit reprise dans l’ouvrage définitif.
J’ai voulu illustrer ici le travail ingrat de l’illustrateur inattentif à la réalité et tenté de faire une oeuvre de fantaisie…
De l’église de de notre quartier, j’ai proposé deux anciennes oeuvres que voici. Seront-elles retenues ?
Fallait-il tuer Christophe Dautheuil pour cette histoire de famille ?
Se procurer ce livre : Editions du bord du Lot
À Versailles : Librairies Antoine et La Vagabonde
À Porchefontaine : LIbrairie de la rue Coste
Et chez l'auteur, contact par mail.
Fred
Se procurer ce livre : Editions du bord du Lot
Voir leur site