Né en 1936. Enfance en Tunisie. Etudes supérieures à Paris. Lycée Henri IV. Institut National Agronomique de Paris (INA) devenu INA-PG (INA Paris-Grignon) et Ecole Nationale des Sciences Agronomiques Appliquées (ENSSAA). Puis DES de sciences économiques (Sorbonne)
Fonctionnaire du ministère de l’Agriculture depuis 1963 avec des fonctions variées. Enseignement secondaire puis assistant d’économie à l’Ecole nationale supérieure d’agriculture de Grignon. Puis chef d’une division d’études de l’économie des exploitations agricoles. Après un passage à l’administration « classique », animateur de la lutte contre la pollution des eaux par les polluants d’origine agricole (nitrates, phosphates, puis produits phytosanitaires dits pesticides) avec la double casquette de l’agriculture et de l’environnement. Enfin activités de fin de carrière et retraite en 1996.
L’activité picturale, commencée en 1978, a été menée en professionnel parallèlement à la vie exposée ci-dessus d’un agronome engagé au service de l’Etat, et ceci sans interruption jusqu’en 2015. On en trouvera le détail dans le tome 3 des trois livres consacrés à ma vie de peintre. Je mets ici la photo de la couverture. En 1ère page un bref résumé de ma carrière d’artiste peintre et de mes choix. A la fin du livre des précisions. Dans le corps du livre des photos commentées. Après 2015, je redeviens amateur.

On trouvera aussi des précisions dans les articles divers de ce blog.
Le démon de l’écriture, venu progressivement, se traduit maintenant par des articles et dossiers dans un ambitieux petit journal de quartier, par la poésie, par l’affrontement au roman et à la nouvelle.
On découvrira ailleurs des commentaires sur les poésies et les romans qui on,t fait l’objet de publications parfois à compte d’auteur, parfois à compte d’éditeur.
A l’heure actuelle, c’est-à-dire en début 2018, j’écris des poèmes. Le travail romanesque est en sommeil. Quant aux nouvelles il me faudra savoir si elles sont susceptibles d’intéresser qui que ce soit !
Quand je prends conscience de l’immensité de l’activité artistique, je me sens prétentieux d’y ajouter mon grain de sel. Ou bien, autre image, je suis comme le grain de sable d’une immense plage où, miraculeusement doté de la vue, je vois mal au-delà de mon voisinage, sauf quand il m’arrive de m’envoler sous l’effet d’un vent du large. Je perçois alors l’immensité du monde. Ou encore, minuscule astéroïde, je me ballade au milieu d’un nombre gigantesque d’astres célestes au milieu d’un vide sans limites. Que puis-je alors ajouter au monde ? Et pourtant je le fais ! Car, humain, poussé par une force obscure, je crée, sans souci à vrai dire de l’inanité de mon apport à l’univers, ce que je crois être une participation à l’activité artistique de mes frères et soeurs.
Carpe Diem !
Ce blog depuis six ans se veut un reflet de mon activité.
février 29th, 2012 par Jean Sebillotte
Cher Jean Sébillotte,
Pardonnez-moi, je crois que je n’ai pas encore communiqué avec vous relativement à Christophe Dauteuil. Quel personnage, et quelles étonnantes aventures ! Votre écriture, me semble-t-il, est en grand progrès par rapport à Fred, et vos personnages sont captivants. J’avoue seulement que, vers la fin, je me suis senti un peu perdu devant la complexité de l’intrigue et du mystère : il y a dans ce roman la matière de plusieurs Mauriac, de quelques Bazin (Hervé) et même de certains Boileau-Narcejac ! Certes, abondance de biens ne nuit pas, mais j’ai eu un peu de mal, à la fin de votre saga familiale, à rabouter (comme nous disons en Franche-Comté) tous les éléments de cette tragédie bourgeoise insolite. Votre pharmacien est si bien pourvu en drogues de toutes sortes qu’on cherche désespérément l’antidote. Quoi qu’il en soit, votre écriture est belle, stimulante et fait drôlement – si j’ose dire ! -fonctionner nos neurones – même si les miens comencent à fatiguer, dans le mécanisme subtil des imbroglio tragiques et romanesques.
Un grand bravo, cher ami, pour cette belle performance, j’espère que vous allez continuer sur cette voie périlleuse et fascinante. L’écriture, c’est vraiment quelque chose de magique et d’irremplaçable, et que nous avons sans cesse et sans grand frais à notre disposition, de manière quasi infinie. Nous nous sentons tous, je pense, ou presque, d’Aimé, prénom qui est en même temps un programme, peut-être inatteignable, mais qui nous fascine jusqu’à la fin…
Très amicalement à vous, Jean-Paul Colin