août 30th, 2016 par Jean Sebillotte

Couverture de Dautheuil sans blanc netLes premiers retours sont positifs… Je parle ici du roman, pas de la rentrée des vacances. L’un a lu le livre en une nuit, l’une l’a entamé un matin et a été en retard pour préparer le déjeuner, une autre a posté un long commentaire avec éloges et critiques constructives, une autre encore a trouvé que c’était plus un roman qu’un polar (ce qui me convient bien). Tel me demande une suite… Et mes libraires qu’en disent-ils ? je vais en visiter deux dès demain !

Certes, le bouquin n’a pas marqué la scène littéraire mais qu’importe en définitive si, avec Fred auparavant, il conquiert progressivement un public sincère ?

JS

Dans un prochain article, j’évoquerai l’art graphique…

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juin 16th, 2016 par Jean Sebillotte

Couverture de Dautheuil sans blanc net

Amis  lecteurs, voici  paru « FALLAIT-IL TUER CHRISTOPHE DAUTHEUIL POUR CETTE HISTOIRE DE FAMILLE ?  Le titre est un peu long  peut-être, mais c’était là le meilleur après FRED, le titre très bref du roman précédent. À peine sorti, il fallait l’annoncer ici ! L’écrivain non blasé a toujours un petit coup au cœur quand il reçoit son livre imprimé. C’est l’aboutissement de tant de mois, et pour moi d’années, de travail. Reste maintenant à le diffuser et, pour vous, à le lire. C’est un polar mais aussi un roman sur une famille…

4e de couverture *

« Christophe Dautheuil, pharmacien parisien, est tué devant chez lui. Aimé Furetière, journaliste du site internet Les Nouvelles de Paris, couvre ce fait divers. Puis l’affaire s’enlise jusqu’au jour où est connue l’existence du Journal que tenait le mort sur l’histoire contemporaine de sa famille. Il y a donc deux enquêtes successives, celle très intérieure de Christophe puis celle d’Aimé, deux regards qui se suivent et se complètent. Celui du journaliste devient de plus en plus intime…
Ce roman s’attache à une famille actuelle de la bourgeoisie parisienne. Le meurtre – en est-ce un ? – est-il lié à cette histoire que veut écrire Christophe ? Ce dernier est-il mort d’avoir voulu l’écrire ? L’intrusion d’un personnage étonnant, Hector, les rebondissements de l’action permettront d’approfondir la connaissance de la tribu des Dautheuil bien au-delà du simple aspect policier de l’affaire.

Jean Sebillotte a vécu une vie d’agronome, d’économiste, d’enseignant mais aussi de peintre, exposant durant trente ans, et de poète. C’est là son troisième roman. »

                                                                               18 euros

                                                                     Se procurer ce livre :

– Chez l’éditeur Éditions Bord du Lot – ZA du Bel Air – 47380 Saint Étienne de Fougères Tél 05 53 49 45 23. commande sur le site http://www.bordulot.fr/detail-fallit-il-tuer-christophe-dautheil–224.html

– Sur le site du distributeur Gallix dans quelques jours//gallix-librairie.com/. Les frais d’envoi sont voisins de zéro.

– À Versailles Librairies Antoine 16 Rue du Général Leclerc – 01 39 50 76 66 et La Vagabonde  40 Rue d’Anjou, 78000 Versailles – 09 73 68 88 77

– À Porchefontaine à la librairie de la rue Coste et chez l’auteur 06 63 24 39 58 – Site  https://jean-sebillotte.fr/

 – Les autres libraires sont à persuader car les frais de la commande à Bordulot mangent leur marge… Néanmoins, en insistant, on doit pouvoir les convaincre. Préciser que c’est à « compte d’éditeur » et que la maison Bord du Lot (petite certes) a pignon sur rue !

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mars 4th, 2015 par Jean Sebillotte

Le point faible de MH ? Sa fable n’est pas vraiment crédible. Son « futur » n’a aucune vraisemblance. Tant pis. L’auteur est suffisamment scientifique (un de mes bizuths à l’Institut National Agronomique de Paris) pour savoir que les sociétés n’évoluent pas si vite. Il avait déjà fait, selon moi, la même erreur pour des romans précédents. Pourquoi ? Parce qu’il tient à garder le même  narrateur, ce qui réduit la durée du roman et donc celle de son scénario ?

Néanmoins la force de son roman n’est-elle pas d’envisager la possibilité de l’irruption de l’Islam sur la scène politique de France. Il laisse le lecteur croire que le poids de l’Islam est assez fort pour qu’il semble « normal » que se constitue rapidement un parti musulman. L’islam de France très divisé et non politisé deviendrait capable d’avoir son parti, la Fraternité musulmane, avec un dirigeant hors norme, Mohammed Ben Abbes. Celui-ci prendrait la suite de Hollande dans sept ans !

C’est de la politique fiction en accéléré. Le précédent de Napoléon montre que c’est possible ! Mais il y avait eu déjà 10 ans de révolution pour « déblayer le terrain ».

Ceci posé, MH envisage qu’une France avachie (qui se bat pourtant en Afrique et au proche Orient contre les islamistes-djihadistes) céderait le pouvoir à ce leader extraordinaire, ce Mohammed Ben Abbes qui deviendrait le successeur de F. Hollande à l’issue de son second septennat. Dans sept ans !  En très peu de temps seraient instaurée en France de nouvelles règles : séparation des sexes à l’école, enseignement public sous tutelle musulmane, enseignement privé devenant la norme, femmes interdites de métiers professionnels, instauration de la polygamie, mise à l’encanr de l’enseignement supérieur… Une des universités de La Sorbonne serait achetée par l’Arabie Saoudite dont l’influence serait considérable, etc.…  La charia serait donc introduite sans douleur. Tout se ferait en douceur, sans véritable révolte, sans intervention des alliés… La France, corrompue par un christianisme – religion de femmes à l’opposé de l’islam religion d’hommes – devenu sans attrait et sans force, serait convertie assez rapidement à l’Islam.

Ben Abbes s’attèlerait à créer un empire nouveau autour de la Méditerranée, les Romains l’ont fait en tant de siècles, là ce serait facile et rapide (référence à Napoléon…).

Le héros, le narrateur, est un athée ou un agnostique, fort cultivé, universitaire de talent, admirateur de Huysmans sur le quel il a écrit une thèse remarquée qui sera la seule véritable production littéraire et professionnelle de sa vie – thèse qui lui permet de faire référence au christianisme. Cet homme, intelligent, obsédé par les femmes, encore sexuellement performant et soucieux de sa queue, buvant beaucoup, blasé, sans autre avenir que voir sa « plomberie » se dégrader, indifférent à la mort de ses parents séparés depuis longtemps, à l’humour lourd, incapable de créer une famille, indifférent à l’humanité, vit cette mutation douce sans trop de dommages. Il se convertit finalement à l’Islam, ce qui a bien des avantages pour lui qui va se voir doté d’une jeune femme et d’un salaire très conséquent. Il rejoint le camp des gens supérieurs qui doivent surplomber une majorité sans beaucoup de moyens pour vivre (un beau programme social !).

Car, ne pas l’oublier, Islam signifie soumission (à Dieu) et la soumission a bien des vertus. Quant à la conversion elle est facile : il suffit devant témoins de dire en arabe phonétique : « Je témoigne qu’il n’y a pas d’autre divinité que, et que Mahomet est l’envoyé de Dieu ». Apparemment, il n’est pas nécessaire de pratiquer le culte !

Il ne convient pas, dans ce livre, de rechercher une échappée vers la vie spirituelle. L’amour de Dieu et du prochain n’est pas le souci premier de l’auteur. On est loin du mysticisme religieux commun à toutes les religions. Les critiques soulignent le caractère veule du narrateur, la présentation d’un Islam unique, sunnite et arabe, un Islam « islamiste ». Pour Houellebecque, la féroce concurrence des Chiites (Iran, Irak, Syrie, Liban, Yémen et même Arabie Saoudite) et des Sunnites n’existe pas. L’Islam est un. Et cela je l’ai ressenti vivement. Le modèle n’est pas celui la Tunisie mais de l’Arabie Saoudite. Pour certains, MH est raciste et son livre est une charge contre un Islam caricaturé. Ce serait de l’islamophobie au second degré !

Je n’ai pas en vue une thèse universitaire à la quelle  je pourrais consacrer sept ans de ma vie… Je ne puis juger l’œuvre de cet homme. Je remarque qu’il surfe toujours sur des sujets contemporains : ici le retour des religions et l’arrivée de l’Islam en France et en Europe. Il peut être très sommaire : selon son narrateur, il va de soi que progressivement l’Islam convertira le monde entier. Il est même prévu que la Chine et l’Inde y passeront ! Quant aux Amériques, il n’en est pas question !

**

Moi qui n’aimais pas Houellebecq, j’ai apprécié ce dernier roman pour son style, pour son personnage principal peu sympathique mais fort bien campé, pour la qualité du récit, pour avoir abordé le difficile sujet de l’Islam. C’est un roman, pas un essai. Peut-être suis-je un lecteur trop naïf ?

Peut-être, à fréquenter depuis longtemps la question de l’Islam, ai-je fait la part des choses ?

Une fois encore, la maîtrise de la langue est remarquable.

Pour le reste, pour des avis divers, que les lecteurs se rendent sur le net !

JS

Je signale ici un témoignage ancien de Danièle sur sa relation avec les livres de Houellebecq au long de sa vie. Cliquer sur ce lien du blog « Le clairon sonne la retraite ». http://leclairon.blog.lemonde.fr/2010/11/19/la-rentree-des-livres/

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février 4th, 2015 par Jean Sebillotte

Je livre ici une première page possible d’un possible roman à deux narrateurs.

« C’est en rencontrant Jésus que j’avais pensé pour la première fois écrire l’histoire de ma famille, une histoire que j’espérais terminer, une histoire impossible peut-être, une histoire que je n’aurais jamais dû entamer, peut-être. Mais il était patent que je l’avais commencée cette histoire. Tout ceci parce que j’avais rencontré Jésus un soir au Café de la Paix.

Oui. Pourquoi, Christophe Dautheuil avait-il lié la conversation puis entamé une relation étrange avec ce Jésus, me suis-je tout de suite demandé ? Est-ce à cause de cet homme qu’il avait été tué ? À ce stade je n’en savais rien. Toujours était-il qu’une voisine l’avait trouvé contre la porte de son appartement, sur le palier. Il avait glissé et s’était affaissé sur la moquette de cet immeuble huppé après avoir reçu une balle dans la poitrine. »

 

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décembre 24th, 2014 par Jean Sebillotte

Photo couv Fred_Net_taille réduite  N’oubliez pas de cliquer sur les images de ce blog, vous aurez alors le cliché agrandi, vous pourrez lire la 4e de couverture. 

Je suis heureux de vous faire part de la naissance de FRED, mon second roman. Dans ce blog, je vous ai souvent entretenu des questions d’écriture, je vous ai souvent présenté des textes de nouvelles ou des articles,  mais, je ne vous ai pas entretenu de mes joies et plaisirs, de mes tracas  et angoisses de « jeune » écrivain.

En agrandissant l’image vous lirez ceci :

« Fred, veuf récent, petit patron contraint au chômage, conscient de sa précarité, habité par la colère, décide de visiter le VIe arrondissement de Paris. Sa vie prend alors un cours inattendu.
Au fil de son errance parisienne puis provinciale, hanté au départ par sa situation précaire, il découvre l’amitié avec un vieil homme, homosexuel, attentif et généreux, retrouve l’amour avec une femme croyante mais blessée, atteint enfin ce qui pourrait ressembler à la paix des braves. 
Précisément daté, résolument actuel, FRED est aussi une histoire de liberté. »

Jean Sebillotte a vécu une vie d’agronome, d’économiste, d’enseignant mais aussi de peintre, exposant durant trente ans, et de poète. Il nous livre ici un second roman dont les personnages sont confrontés aux enjeux de toujours et à des situations et des questions contemporaines.

FRED est mis à l’impression en cette fin décembre. Il sera disponible dès le début janvier 2015 tout en étant né en 2014.

Bien entendu, je vous donnerai toutes les précisions ultérieures que vous souhaiterez.

Sans attendre, voici le lien qui vous fera parvenir au site de l’éditeur « Éditions du Bord du Lot ». Vous pourrez ainsi commander l’ouvrage dès que vous en aurez envie. Cliquez sur Cliquez sur http://www.bordulot.fr/detail-fred-174.html

À bientôt.

Jean S.

 

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