En vue d’une exposition dont je reparlerai voici le texte mis en première page :
L’œuvre picturale de Jean Sebillotte
Autodidacte au départ, l’artiste commence en 1972 par du dessin. Il suit ensuite les cours de Morin. Plus tard, c’est dans l’atelier de Philippe Mainié qu’il pratique le nu sur modèle vivant.
Influencé par les « Traités du paysage et de la figure » d’André Lhote, il intègre les multiples dimensions de toute œuvre picturale. Très tôt, il prend le parti d’un art figuratif et décide de ne pas être un simple amateur. Professionnel, il ne sacrifie pas son métier principal ni ses engagements familiaux, amicaux et bénévoles. Son œuvre en a été limitée. Cependant, trois livres récents contiennent quelques neuf cents reproductions, sans être exhaustifs, surtout pour les œuvres sur papier,
Trois périodes dans sa production. L’initiation (1972-1983). Puis une période limitée par l’exercice de sa profession principale (1984-1996). Enfin une période très productive (1997-2015) jusqu’à sa retraite de peintre professionnel. Depuis il est amateur.
Les Expositions personnelles
Notamment dans les galeries Horizon (Paris), Violine (Saint-Germain-en-Laye), du Soleil Bleu (Versailles), des Arches (Paris), dans diverses galeries de province (Avignon, Manosque, Villeneuve d’Asq, Cluny, près de Madiran…).Pendant près de dix ans, dans le cadre du mécénat d’art, expositions personnelles à Jouy-en-Josas et Paris et expositions collectives autour de Versailles. Expositions dans son atelier lors des journées organisées par l’association des artistes de Versailles (ATARVE).
Principales expositions collectives
D’abord à Versailles, au Salon de Versailles et de l’Ile de France, puis à Paris, au « Salon du 10 au 15 », et aux salons de la Société Nationale des beaux Arts dont il est devenu sociétaire (Grand Palais avant sa rénovation, puis en divers lieux d’exil de la Société, pour terminer au Carrousel du Louvre, avec un retour pendant trois ans au Grand Palais avec Art en Capital). Diverses manifestations dans les Yvelines.
Son rêve d’artiste ? Que certaines œuvres cheminent modestement d’amateurs en amateurs et, qu’un jour, quelqu’un dise «Tiens, il y a quelque chose là-dedans, j’aime ! Qui est ce peintre ? A-t-il une cote ? »… Eh bien non il n’a pas et n’aura pas de cote. Tout le monde l’aura oublié, car le nombre des artistes est gigantesque et peut se juger comme pléthore.
Suivront trois pages représentant la variété des oeuvres sans titres ni dimension ni technique. Juste pour donner une idée des thèmes, des couleurs et compositions…
J’ai longtemps buté sur la lecture de Rilke et notamment de ses élégies. Etait-ce la faute de la traduction ? Je trouvais les élégies impossible à lire. Une amie, elle, ne butait pas comme moi sur le texte.
Aujourd’hui, j’ai décidé de ne pas tenir compte des « caprices » (?) de l’auteur et des ruptures du texte. La disposition des vers répond peut-être à un impératif de la poésie allemande. je me mis à lire un poème en prose et cela prit sens.
Ainsi dans la troisième élégie, l’avant-dernière strophe est présentée ainsi :
Vois, nous n’aimons pas comme les fleurs, poussés
par l’unique saison d’une année ; il monte dans nos bras,
quand nous aimons,
une sève immémoriale. Ô, jeune fille, tout
ceci : je veux dire qu’en nous nous aimions, non point une être
unique, et à venir,
Mais la fermentescence innombrable ; non pas un seul
enfant,
mais les pères qui sont au fond de nous, couchés
comme les débris de montagne ; mais le lit de fleuve asséché
de mères de jadis ; mais tout
le paysage de silence sur qui est suspendue une fatalité
de nuages ou d’azur – : voici donc, jeune fille, ce qui t’a
devancée.
Pour la lire, il faut, me semble-t-il, au moins dans un premier temps, ne pas tenir compte de la mise en scène spatiale du poème qui devient alors :
Vois, nous n’aimons pas comme les fleurs poussés par l’unique saison d’une année ;
il monte dans nos bras, quand nous aimons, une sève immémoriale.
Ô, jeune fille, tout ceci : je veux dire qu’en nous nous aimions,
non point un être unique, et à venir, Mais la fermentescence innombrable ;
non pas un seul enfant,
mais les pères qui sont au fond de nous, couchés comme les débris de montagne ;
mais le lit de fleuve asséché de mères de jadis ;
mais tout le paysage de silence sur qui est suspendue une fatalité de nuages ou d’azur – :
voici donc, jeune fille, ce qui t’a devancée.
J’avoue humblement ne pas toujours bien comprendre ce souci spatial de nombreux poètes contemporains. Parfois cela s’impose, parfois cela ne semble rien ajouter. C’est ici, d’autant plus vrai que le poème en allemand ne semble pas l’exiger.
A toi, lecteur de me dire ce que tu en penses, si tu as lu les Élégies.
Claire Semart expose des artistes dans son appartement parisien (peintres, poètes, romanciers…). Dimanche 26 novembre elle utilise la galerie Art Gallery pour une journée… voici ce que publie le Parisien Libéré. J’y exposerai des oeuvres sur papier et y apporterai mes livres. Jean S.
La Gallery Art. C en partenariat avec L’Atelier Ephémers accueillent des artistes passés dans L’Atelier Ephémers.
Jean Sebillotte, entame une vie de peintre figuratif à la quarantaine. Ses toiles flirtent avec le naïf ou le surréel. Un éventail de techniques sur papier : dessin à la plume crayon, lavis, fusain, pastel et plus rarement l’aquarelle complète sa palette. Il est également auteur de romans. « Fred », est paru en 2015 aux Editions du bord du Lot.
Stéphanie Sillard « Mélusine », autodidacte, diplômée des Beaux-arts des ateliers Terre et feu en 2011 à Paris. Créant des sculptures et des dessins, son travail est une articulation imprégnée de tensions construites comme des traces du vivant. Dans la vérité de l’intimité, elle fait émerger toutes les beautés de l’être humain.
Céline Najman vit à Bruxelles. A 69 ans, est initiée aux différentes techniques picturales à l’Atelier d’Escaroz (Espagne). A 78 ans, devenue polyhandicapée, elle échange les pinceaux contre la « petite souris ». L’approche de cette nouvelle technique lui fait prendre conscience de la disparition de la préparation physique des coloris « à la palette ». Collections privées : Hérault, Paris, Bruxelles.
Claire Sémart, autodidacte, poète et artiste multifacettes. L’artiste établit ici un dialogue intime avec l’écorce de ces arbres qui respirent, grandissent, traversent les saisons, se rident et disparaissent. Ses œuvres puisent leur dynamique dans les racines de la vie. Récemment, publication de deux textes parut dans la revue Portulan bleu n° 24 et 26 (Éditions Voix tissées).
Chantal Denis : Entre gravure et peinture, sur le thème de la nature. De la rencontre de bois usés ou de contreplaqués creusés, grattés, écartelés, encrés, naissent ses gravures. Les réserves blanches en peinture correspondent aux creux en gravure. Les couleurs entrent ainsi en dialogue avec le fond blanc entretenant un rapport entre le vide et le plein. C’est un regard posé sur la nature et le temps.
Marie-Noëlle Sarget, chercheuse de formation, sa quête se poursuit dans la peinture où elle cherche à faire sortir d’elle, comme dans un accouchement, ce qui se va se déposer sur la toile. Dans la photo, la démarche est en quelque sorte inverse : elle cherche non plus à produire, mais à recevoir, à voler au monde extérieur un peu de son indicible beauté fugitive, dans une tentative illusoire d’empêcher son envol…
Cathy Bion : une démarche photographique abstraite publiée sur divers supports. Ses sacs arty sont une invitation à partager des petits fragments de vie colorés qui vous accompagneront pour larguer les amarres vers un libre voyage. Depuis 1992, elle expose son travail en France et à l’étranger (Japon, Maroc, Hong-Kong, Australie, Mexique, USA, Corée). Artiste représentée par la galerie French Arts Factory Paris 6ème
Fallait-il tuer Christophe Dautheuil pour cette histoire de famille ?
Se procurer ce livre : Editions du bord du Lot
À Versailles : Librairies Antoine et La Vagabonde
À Porchefontaine : LIbrairie de la rue Coste
Et chez l'auteur, contact par mail.
Fred
Se procurer ce livre : Editions du bord du Lot
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