Ca y est, je dispose du nouveau recueil de mes poèmes. Je n’ai que des retours positifs qui m’incitent à continuer à poétiser. Je cite ici une réaction.
« Merci Jean pour ton recueil de poèmes que je viens de lire d’une traite. Je suis très touchée de ce cadeau et de ta confiance. J’ai beaucoup aimé ton authenticité et ta pudeur pour décrire quelques moments intimes de ta vie, ton admiration pour Baudelaire ou l’éclosion des saisons… Tu joues avec les mots dans 3 vers sur l’éphémère, c’est un régal. Il y en a 2 que j’aime particulièrement : « Le miroir indiscret » pour son impudeur subtile et « Ton corps » plus libertaire et sensuel. Bravo pour ce magnifique travail si diversifié et si proche de la vrai vie. Toute mes félicitations et ma gratitude pour ce partage que tu me permets de vivre à travers ton œuvre. Je te souhaite le meilleur et t’embrasse bien affectueusement ainsi que Chantal bien sûr. A plus tard de t’entendre. Christiane »
Écrire pour soi et pour d’autres peut-être Écrire pour épuiser les nuits sans sommeil Quand ce corps qui vous lâche se tient en éveil Dire les ingrates tâches qui mobilisent tout l’être
Ecrire en casanier ancré comme à son rocher la patène Ecrire rivé à son antre comme les abeilles à leur rucher Comme les bûches à leur bûcher Ecrire cette nuit ou une autre toute sa peine
Ecrire éveillé par delà les frontières nécessaires Ecrire quand on le peut dans les jours à finir Quand on peut pratiquer des plaisirs sans en en frémir Plaisirs dont le corps et l’esprit sont les bénéficiaires
Ecrire pour sauter la frontière de la bienséance
Ecrire sur tout et sur des riens
Des vers baudelairiens
Mêlant amour et désespérance
Ecrire la guerre à notre frontière si fragile
Ecrire l’anxiété du monde fini
En écho à notre besoin d’infini
Confronté à nos vies qui n’ont rien de futile
Ecrire nos minuscules galères
Ecrire les contraintes les obligations les noirceurs
Quand meurent là-bas nos frère et sœurs
Là-bas où gronde la guerre
Ecrire sans savoir comment garder l’âme sereine
Ecrire pour obéir à cette invincible instance en soi
Qui oblige à vivre jusqu’au bout où que l’on soit
Qui jusqu’à la fin de nos cheminements nous entraîne
Ecrire sur ce monde qui nous écharpe
Ecrire sans relâche alignant nos vers
Pour conter aussi nos petits faits divers
Et tout ce qui dans la vie nous écharde
Ecrire dans un monde de mensonge
Ecrire pour jeter des mots au vent
Pour un salut vrai et fervent
Pour résister au mal qui ronge
Ecrire aussi sur l’amour des vieux
Ecrire sur l’éros
Pour accepter thanatos
Et se moquer des envieux
Ecrire sans cesse sans frontière
Ecrire sur la vie et la mort
Sur l’incertaine arrivée au port
Sur sa vie tout entière
La tentation c’est le « à quoi bon » à mon âge. Tentation à la quelle ne pas succomber. La vie est là devant et non derrière. Alors, parfois, je cède à la vieille habitude de dessiner. Mais quoi ? Eh bien quelque chose d’onirique ou avec un brin de réalisme. Ceci par exemple que vous venez de voir.
Il n’est pas facile d’être producteur intellectuel quand on est aidant de son épouse. La poésie étant chose limitée à chaque poème à la différence du roman me permet de continuer à écrire et ensuite de tout rassembler dans un petit bouquin… dont je reparlerai.
En attendant voici des poèmes que m’ a inspiré ma situation.
Fallait-il tuer Christophe Dautheuil pour cette histoire de famille ?
Se procurer ce livre : Editions du bord du Lot
À Versailles : Librairies Antoine et La Vagabonde
À Porchefontaine : LIbrairie de la rue Coste
Et chez l'auteur, contact par mail.
Fred
Se procurer ce livre : Editions du bord du Lot
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