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juin 13th, 2020 par Jean Sebillotte

Ceux qui s’intéressent à ma poésie peuvent accéder au blog du site de la Société des Poètes Français, dont je suis membre et qui a édité mon dernier recueil, et accéder à la rubrique des recensions. Ils m’y trouveront au N° 12….

JS

http://www.societedespoetesfrancais.eu/blog.html

 

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mai 29th, 2020 par Jean Sebillotte

Au cœur de la pandémie qui me cloîtrait, culpabilisé peut-être de prendre plaisir à lire des romans policiers, lecture trop facile et futile, il fallut, après que j’ai lu quelques 130 pages de Proust – plus particulièrement de La Prisonnière où l’auteur nous conte longuement une soirée, organisée par le baron de Charlus chez Mme Verdurin, la Patronne, dont le résultat est entre autre de conduire à la disgrâce de ce dernier au sein des proches de cette dame qui règne étonnement sur les quelques personnes qui forment le noyau de son salon –, que je me misse à vous écrire dans la forme si particulière de cet étonnant auteur, adulé de certains lecteurs sincères mais aussi de ceux qui feignent, encore de nos jours, de relire « La recherche » ou d’autres, plus originaux, moins snobs, comme moi, qui avais été séduit de façon inattendue, lors d’un séjour obligé à Saumur, du temps de mon service militaire, par une lecture lente et presque journalière de cette prose immense (sans que rien ne m’y eut obligé alors, si ce n’était le cadeau que me fit un oncle de l’œuvre entière, privée des deux derniers livres, dans une édition ancienne, d’un papier jaunâtre et craquant qui faisait penser à la couleur, si ce n’est à la texture, de quelque éclat de bois vieilli), de cette écriture dont il ne me restait que l’atmosphère et dont j’oubliais tous les méandres, pour ne me souvenir que d’un monde disparu déjà au début du siècle dernier, alors même que je subissais cinquante ans plus tard une formation qui ne m’était guère propice, l’écriture de Proust insolite dans une caserne, quels qu’en eussent été les mérites, n’aurait certainement pas pu m’aider à ce que je me rendisse compte plus tôt de mon égarement et, là, il était trop tard pour que je prisse la décision que j’eusse dû assumer plus tôt, talonné alors par des contingences matérielles qui me contraignirent à ce choix antérieur et malencontreux d’obéir à l’autorité.

 

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mai 14th, 2020 par Jean Sebillotte

Quelle étrange période, celle du coronavirus, devenu le covid 19, qui a conduit les autorités du monde entier à décider de la stratégie nécessaire face à l’enjeu sanitaire perçu comme essentiel de nos jours. Dans le passé, soulignent certains, on aurait laissé les gens mourir. mais il semble que nous cherchions à éviter de penser et d’accepter la mort…

Quoiqu’il en soit, nous avons été confinés et nous le restons en partie.

Depuis janvier ou février 2019, je cherchais à rédiger ce que j’avais appelé un vadecum familial, puis un aide mémoire, pour aboutir à ce titre « Repère familiaux et témoignage ». La période du confinement m’a permis de finir le travail et d’envisager avec ma petite fille Oriane, graphiste, la mise en forme définitive.

J’avais préparé la couverture que voici.

Elle rappelle les huit familles dont sont issus mes enfants. Aujourd’hui, 14 mai 2020, j’attends un signe de l’entreprise qui va imprimer l’ouvrage. Il reste à accepter le devis et à signer le bon à tirer.

Après, il y aura l’expédition des ouvrages. Déjà chaque membre des familles concernées a reçu directement ou via ses parents ou alliés, le version informatique de l’ouvrage. Tous les membres de ce gigantesque rassemblement n’ont pas le même intérêt pour ces repère familiaux qui ne sont en rien de l’Histoire, mais serons , peut-être, plus tard, du matériau pour un éventuel historien !

JS

 

 

 

 

 

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décembre 20th, 2019 par Jean Sebillotte

Voici ou voilà! L e dernier numéro de l’Echo des Nouettes a été vendu le vendredi 14 décembre sur le marché de Porchefontaine. C’était le numéro 68. La photo est la preuve de sa vente !

De droite à gauche : Marie-Jo Jacquey rédactrice en chef, Marie-Noëlle et Alain Roger, pilier du journal et webmestre, Norbert Fruythof journaliste et vendeur émérite, Sylvaine D’Almagne, dernière venue, chroniqueuse en diable et moi

Toute l’équipe n’était pas là. Il manquait  : Dominique Bergerault, Marie-Christine Claraz, Michel Duthé, Sylvie Mauvais, Hélène Volcler, trésorier, journalistes et vendeurs.

*

Mais que dire de nos sentiments partagés ? Moi, j’étais triste et heureux. Triste de voir ainsi finir une aventure dont j’ai parfois relaté des épisodes dans ce blog (les 6 mars et 8 mai 2012 puis les 23 février et 12 octobre 2013). Triste qu’une page de ma vie se soit encore tournée mais heureux que l’aventure ait duré si longtemps. Heureux aussi d’être arrivé jusques au bout, à peu près en forme et pisseur de copie, ma foi, assez productif.

L’Echo, c’était une équipe que j’ai rejointe en 1997. Ce furent soixante trois numéros pour lesquels j’ai écrit, dessiné, illustré, enquêté, critiqué, rédigé en phase finale, participé à la mise en forme, constitué une équipe le temps d’un dossier, bataillé, vendu, etc. L’équipe, c’était des amis, des copains, ou des étoiles filantes, journalistes éphémères et brèves rencontres.

Pour moi, c’est l’histoire d’un quartier qui s’est transformé depuis janvier 1996. 23 ans de vie, 23 ans d’une retraite parfois besogneuse !

Que le lecteur de ce blog aille visiter le site du journal sur internet. Voici l’adresse : http://www.echodesnouettes.org/  Qu’il aille regarder les archives et les 68 numéros passés.

L’oubli ne se fera pas trop vite pour ce canard qui, ma foi, en valait bien d’autres, expérience rarissime pour un modeste quartier qui mériterait d’être connue. Mais le vent et les ans enterrent les plus belles œuvres… Heureusement que restent les archives !

Jean Sebillotte

 

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octobre 1st, 2019 par Jean Sebillotte

Dans ce blog, j’écris souvent sur la poésie, celle des autres et la mienne. A Vesdun, au centre de la France, lors d’une rencontre récente de poètes, René Lebars m’a dédicasé son livre au titre évocateur d’Harmonies. Je connais René Lebars par la Société des Auteurs  et de la Francophonie. Il y joue un rôle essentiel. Mais mon propos n’est pas là. Je veux vanter cet ouvrage, illustré de dessins de Brigitte Simon, où m’attendaient une soixantaine de poèmes de formes diverses, classique ou non.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai apprécié ces poèmes le plus souvent assez courts dont certains m’ont parlé plus que d’autres. N’est-ce pas la règle ?

 En voici un :

 

LES BEAUX HORIZONS

 

Aide-soignant au chevet des vivants

le poète maladroit

trouble la grande machine des illusions

en guettant d’improbables vérités

C’est du fond de la terre

du fond de l’enfer

que viennent les pensées diluviennes

L’avenir radieux des trépassés

se lit au cœur du séisme

Les vivants sont toujours trop tristes

qui s’abandonnent au rêve insatiable

des beaux horizons.

 

J’en ai respecté la disposition et la ponctuation finale, faute de pouvoir reproduire la page entière. Ailleurs j’ai admiré de nombreux vers comme ceux de ce poème :

L’avenir radieux des trépassés

Se lit au cœur du séisme

Certains vers sont de purs joyaux qui, parfois, concluent le poème. Ainsi :

Rêves fuyez ! Je vous aime.

Ou encore ce quatrain trouvé dans  HARMONIE DU MONDE :

Comme des oiseaux apeurés

De merveilleux instants

Cherchent à se poser

Vite ! Tendons la main.

 

Et celui-ci que j’adore:

Les mots trahissent la vérité

L’écriture est un viol

Le plus beau poème est un crime parfait

Faut-il cesser d’écrire ?

De fil en aiguille, j’en viendrais à citer tant de vers, tant de poèmes… comme LE BLANC ET LE NOIR…

Bref, si vous voulez vraiment vous convaincre que j’ai raison, commandez le livre édité conjointement par AGA et l’Harmattan.

JS

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