Voici les deux premiers concombres des Andes produits dans le jardin. Une première que j’ai relatée déjà. Un troisième fruit se prépare mais l’automne se fait plus froid… On les mangera dans deux jour apprêtés à la péruvienne par Nora.
Mardi 30, surpise : deux jeunes hérissons sont découverts assez loin l’un de l’autre. D’où vienent-ils ? Ce n’est pas une première mais c’est rare. Ces bestioles sont vives. l’une sort dans la rue… Elle est récupérée. Une voisine réagit à mon info sur le réseau très local de Troc’ta plante… Elle m’apporte de quoi les nourrir… Trois jours après, les petits hérissons sont invisibles mais les croquettes très fines sont consommées en partie. Ces animaux sont nocturnes et repartiront une nuit !
Je me mets rarement à dessiner. Mais pour illustrer un poème dont je reparlerai, je me suis lancé. Voici le dessin qui sera publié dans le prochain florilège de la SAPF :
Grand animateur de la Société des Poètes Français, poète depuis toujours, Michel Bénard a beaucoup publié et consacre une partie de son temps – le temps n’est-il pas un bien précieux ? – à organiser des expositions, à rédiger des recensions fort pertinentes. J’en ai bénéficié !
Michel Bénard ne craint pas de s’affirmer chantre de l’érotisme quand il publie Les caresses du ciel.
Michel Bénard avertit d’emblée : L’érotisme est l’un des plus beau champs de fertilité de l’imaginaire. La poésie érotique est une célébration des sens, une libération des entraves sociales.
Je ne puis lui donner tort ! Un exemple :
D’un geste coquin
D’une intention mutine
Je laisse courir sur ses seins
L’éblouissement ravi
De ma main transie
Michel B. apprécie mes peintures de nus. Voici ce qu’il m’a envoyé tout récemment :
Imaginez ma surprise et mon plaisir : être invité, début juillet à dire un poème pour la cérémonie organisée par un petit-fils, un poème conçu pour lui et elle, amateurs de randonnée, de forêt de bivouac. Le thème m’était donné. C’était à d’écrire moi de trouver le poème et de le dire lors de la cérémonie que, jeunes mariés (mais depuis longtemps en couple et parents d’une merveilleuse arrière petite-fille) ils avaient organisé dans le Beaujolais chez ses parents à elle. Le temps était au beau ce qui était propice à la poésie. Voici le poème.
Forêt miroir complice
Monde et forêt sont liés comme un double symbole :
Elle est opacité comme notre destin,
On y va à tâtons on s’y perd sans boussole !
Elle est aussi clarté pour loger nos festins..
Notre vie n’est jamais un sentier balisé :
Quitter la voie aisée est parfois salutaire,
Pour rester fidèles, pour ne pas diviser,
Pour vivre tous ensemble, pour être solidaires !
Que l’hymne à la forêt soit hymne à l’existence,
Aux chemins parcourus, à l’amour partagé,
Aux périls affrontés, à l’humaine confiance,
A la vie courante mais toujours engagée !
J’ai ajouté ceci : Permettez au poète, libre de ses vers, d’ajouter cette confidence écrite en 2008 mais qui vaut encore aujourd’hui :
Le cayua est bien connu en botanique sous le nom de Cyclanthère (Cyclanthera pedata). Cette plante est une liane immense. On la cultive en France. Alors pourquoi pas l’essayer dans mon jardin
Assi pensé aussitôt fait. Je met des graines en pot. Elles poussent. Mais où accrocher le liane ? Je mets les deux plants dans un grand pot sous un cerisier précoce dont les fruits sont déjà dévorés par les pigeons et un merle…
Voici le dispositif… Grossi on découvre le cyclanthère à ses débuts.
Je vous donnerai les résultats qui devraient être des fruits appréciés dans le monde entier avec de nombreuses recettes.
Fallait-il tuer Christophe Dautheuil pour cette histoire de famille ?
Se procurer ce livre : Editions du bord du Lot
À Versailles : Librairies Antoine et La Vagabonde
À Porchefontaine : LIbrairie de la rue Coste
Et chez l'auteur, contact par mail.
Fred
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