Catégorie: Tableaux
mai 26th, 2012 par Jean Sebillotte
Souvent une personne qui connait mes peintures me dit : « tiens j’ai vu un de tes tableaux ! » La première fois que cela m’est arrivé, jugez de mon étonnement : mes tableaux sont élaborés sur la base d’un vague croquis ou même directement sur la toile (je parle ici de mes paysages, enfin, de certains paysages de campagne). La première fois que la chose s’est produite c’était en relation avec la présence de meules de paille rondes qui n’étaient pas encore aussi répandues qu’à l’heure actuelle.
C’est, en fait, que j’ai en tête des paysages multiples souvent mémorisés en Bourgogne.
Etant allé là-bas en avril, j’ai pris le chemin des écoliers et me suis arrêté sur le plateau qui domine (ce qui est un bien grand mot) notre Grignon familial, pour prendre quelques photos…tant le paysage correspondait à certains de mes tableaux ! Les voici.
On y trouve les champs, les arbres, la route…En été il y aura des balles rondes de paille…Autant d’éléments qui me sont chers. A moi de varier les formes et les couleurs et de reprendre ces thèmes familiers dans un tableau nouveau. On notera sur ces photos, la présence d’arbres dépouillés qui font dire parfois au spectateur : « pourquoi cet arbre mort ? » En réalité c’est que je change les saisons sans souci de réalisme aucun et peux juxtaposer, sur la même toile, l’été avec ses jaunes et ses verts, et l’hiver avec ses arbres sans feuilles, ses champs nus rouges, bruns ou ocres, et son « herbe verte ». Comme ici !
Publié dans Peinture, Tableaux Etiquette: arbre, champs, inspiration, paysages, peinture, route, tableaux
avril 11th, 2012 par Jean Sebillotte
On me demande souvent si j’expose. Voici la preuve que je le fais ! Malheureusement cette exposition en entreprise n’est pas ouverte au public extérieur !
J’envisage une exposition personnelle de trois jours en octobre…
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avril 5th, 2012 par Jean Sebillotte
Peindre.
L’envie m’en est venue tardivement. Ce fut le résultat d’un cheminement intérieur. L’envie de dessiner a d’abord émergé à la moitié des années 1970. Puis sont venues quelques gouaches.
Un cousin de ma femme m’a conseillé le livre d’André Lhote, le traité du paysage et de la figure, un livre remarquable car sans concession. Tout y est ! je le conseille à ceux qui me demandent comment évoluer.
Suivirent des années de formation en cours du soir. C’était à Versailles. J’étais avec un ami et nous avons gardé l’habitude de fréquenter le même atelier. Ce fut l’apprentissage progressif de valeurs essentielles pour l’artiste -peintre que développe André Lhote. Composition, dessin, couleurs, clair obscur et sa négation, perspective et son contraire, déformation, etc. Le tout appuyé par des reproductions d’œuvres de grands artistes.
Il n’était pas question de rester l’amateur absolu, choix que je respecte pourtant. J’avais l’ambition de devenir peintre et l’envie secrète de l’être à plein temps. Illusion ! Mais l’ambition, je l’avais eue pour mes enfants musiciens ! Alors pourquoi pas pour moi ?
J’ai alors peint, continuant ma vie professionnelle « normale ». Les expositions, collectives et personnelles, s’égrenèrent et se poursuivent encore. En exposant, on ne triche pas ! Economiquement, je visais l’équilibre de mes comptes, pour la liberté que donne le fait de « rentrer dans ses frais. »
Il m’est difficile ici de détailler ce parcours. Je le ferai un plus tard.
Voici quelques tableaux relativement récents pour égayer cette très courte autobiographie.
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