avril 5th, 2012 par Jean Sebillotte
Peindre.
L’envie m’en est venue tardivement. Ce fut le résultat d’un cheminement intérieur. L’envie de dessiner a d’abord émergé à la moitié des années 1970. Puis sont venues quelques gouaches.
Un cousin de ma femme m’a conseillé le livre d’André Lhote, le traité du paysage et de la figure, un livre remarquable car sans concession. Tout y est ! je le conseille à ceux qui me demandent comment évoluer.
Suivirent des années de formation en cours du soir. C’était à Versailles. J’étais avec un ami et nous avons gardé l’habitude de fréquenter le même atelier. Ce fut l’apprentissage progressif de valeurs essentielles pour l’artiste -peintre que développe André Lhote. Composition, dessin, couleurs, clair obscur et sa négation, perspective et son contraire, déformation, etc. Le tout appuyé par des reproductions d’œuvres de grands artistes.
Il n’était pas question de rester l’amateur absolu, choix que je respecte pourtant. J’avais l’ambition de devenir peintre et l’envie secrète de l’être à plein temps. Illusion ! Mais l’ambition, je l’avais eue pour mes enfants musiciens ! Alors pourquoi pas pour moi ?
J’ai alors peint, continuant ma vie professionnelle « normale ». Les expositions, collectives et personnelles, s’égrenèrent et se poursuivent encore. En exposant, on ne triche pas ! Economiquement, je visais l’équilibre de mes comptes, pour la liberté que donne le fait de « rentrer dans ses frais. »
Il m’est difficile ici de détailler ce parcours. Je le ferai un plus tard.
Voici quelques tableaux relativement récents pour égayer cette très courte autobiographie.
Publié dans Peinture, Tableaux
avril 5th, 2012 par Jean Sebillotte
« Dessin » est un terme très général. Le dictionnaire « Grand Robert » lui consacre une page entière. Dans ce blog il est utilisé en sous-catégorie par opposition à « tableaux ». Il est employé comme synonyme de travaux sur papier. C’est discutable puisque l’on peut fort bien en réaliser un dessin et le maroufler sur toile pour en faire un tableau (cf. Alechinsky) ! Mais ma distinction est commode en ce qui me concerne. Elle a l’avantage de ne pas en rester à l’idée d’un dessin qui serait opposé à l’usage de la couleur. Ainsi mon choix conduit à considérer qu’ une aquarelle doit être classée dans la rubrique des travaux sur papier. Un aquarelliste peut, au contraire, considérer que son oeuvre est un tableau !
C’est pourquoi la distinction retenue ici, contestable, est essentiellement liée à ma pratique de l’art plastique. Sur papier je ne m’interdis aucune forme de travail. Je trouve même de l’intérêt à varier l’emploi de techniques simples ou mixtes.
Après ce long développement, quelques dessins…pour illustrer la variété des approches possibles.
On retrouve ici des dessins qui complètent le menu
On retrouvera sur le site Artmajeur ces oeuvres sur papier ou d’autres http://www.artmajeur.com/
Publié dans Dessins, Peinture Etiquette: définition de dessin, dessin, tableaux, techniques mixtes, techniques simples