Catégorie: Peinture
mai 26th, 2012 par Jean Sebillotte
Souvent une personne qui connait mes peintures me dit : « tiens j’ai vu un de tes tableaux ! » La première fois que cela m’est arrivé, jugez de mon étonnement : mes tableaux sont élaborés sur la base d’un vague croquis ou même directement sur la toile (je parle ici de mes paysages, enfin, de certains paysages de campagne). La première fois que la chose s’est produite c’était en relation avec la présence de meules de paille rondes qui n’étaient pas encore aussi répandues qu’à l’heure actuelle.
C’est, en fait, que j’ai en tête des paysages multiples souvent mémorisés en Bourgogne.
Etant allé là-bas en avril, j’ai pris le chemin des écoliers et me suis arrêté sur le plateau qui domine (ce qui est un bien grand mot) notre Grignon familial, pour prendre quelques photos…tant le paysage correspondait à certains de mes tableaux ! Les voici.
On y trouve les champs, les arbres, la route…En été il y aura des balles rondes de paille…Autant d’éléments qui me sont chers. A moi de varier les formes et les couleurs et de reprendre ces thèmes familiers dans un tableau nouveau. On notera sur ces photos, la présence d’arbres dépouillés qui font dire parfois au spectateur : « pourquoi cet arbre mort ? » En réalité c’est que je change les saisons sans souci de réalisme aucun et peux juxtaposer, sur la même toile, l’été avec ses jaunes et ses verts, et l’hiver avec ses arbres sans feuilles, ses champs nus rouges, bruns ou ocres, et son « herbe verte ». Comme ici !
Publié dans Peinture, Tableaux Etiquette: arbre, champs, inspiration, paysages, peinture, route, tableaux
mai 20th, 2012 par Jean Sebillotte
Mon père vient de me faire suivre un petit film étonnant sur le carré de Dürer. Vous pouvez le voir en cliquant sur le lien suivant : Le carré magique de Albrecht Dûrer. Lecteur à toi de retrouver Melancolia ! J’aime beaucoup les oeuvres de cet artiste avec quelques réticences pour des gravures parfois trop cernées.
Lecteur je te fais partager autrement ce carré magique en te copiant ce fragment d’article extrait du « dictionnaire des mathématiques récréatives » :
« Carré de Dürer. – Carré magique normal d’ordre 4 qui apparaît sur la gravure Melencolia de l’artiste allemand Albrecht Dürer. Ce carré a été maintes fois reproduit depuis. Il est souvent considéré comme le premier du genre en Europe occidentale.
Les deux nombres du centre de la ligne inférieure indiquent l’année de la création de cette oeuvre artistique, soit 1514.
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Le carré de Dürer possède plusieurs propriétés non exclusives. En voici quatre :
* La densité et la somme des quatre coins est 34.
* Les carrés 2 × 2 des coins et celui du centre ont chacun une somme de 34.
* Les diagonales brisées coupées en leur moitié ont une somme de 34 et forment un tridegré. En effet, 3n + 5n + 12n + 14n = 2n + 8n + 9n + 15n est vraie pour n = 1, 2 ou 3.
* La somme des carrés des éléments de la première ligne est égale à celle de la quatrième ligne. Il en est de même respectivement pour les deuxième et troisième lignes, les première et quatrième colonnes, les deuxième et troisième colonnes. On peut donc écrire quatre bidegrés. En effet, les identités suivantes sont vraies pour n = 1 ou 2.
2n + 3n + 13n + 16n = 1n + 4n + 14n + 15n
5n + 8n + 10n + 11n = 6n + 7n + 9n+ 12n
4n + 5n + 9n + 16n = 1n + 8n + 12n + 13n
3n + 6n + 10n + 15n = 2n + 7n + 11n + 14n
Le carré de Dürer peut être représenté ainsi selon la méthode dichromatique :
Il est le numéro 175 dans l’index deFenicle. Etc. »
© Charles-É. Jean
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mai 8th, 2012 par Jean Sebillotte
S’il y a quelque chose qui s’apprend c’est bien le journalisme. Il y a des écoles pour cela. Et pourtant, dans ma vie j’ai exercé, avec d’autres, cette tâche sans formation. Il me semble avoir appris tellement sans en avoir reçu la formation adaptée…à commencer par l’enseignement. Mais ceci est une autre histoire.
Mon premier article de journal a été écrit pour « La France agricole. » J’ai gardé longtemps cet article dont le titre devait être « L’investissement est nécessaire mais peut conduire à la faillite ». Le texte me venait de mon expérience de conseiller de gestion. Il visait un ami agriculteur et partait de son cas, maquillé bien entendu.
Plus tard, je fus conduit à lancer un « Echo des Nitrates. » Ce fut sur ordre. Il consistait en une feuille recto-verso tirée au ministère de l’environnement et routé par une entreprise. Mes collaborateurs et moi l’avons fait paraître pendant plus de 10 ans à raison de 10 numéros par an. Exercice de concision, choix des thèmes à traiter, illustrations parfois…
A ma retraite j’ai été invité à participer à l’Echo des Nouettes. J’étais poursuivi par les « Echos ! » Ce journal de quartier m’a appris beaucoup. Il a maintenant son site http://echodesnouettes.org/ créé par Alain Roger. On peut y trouver, en archives, quelques numéros. Les autres seront progressivement scannés. Le numéro 50 va paraître en juin. C’est là un vrai journal qui parait trois fois par an et qui a pour limite le seul quartier de Porchefontaine à Versailles. Sans vantardise, on peut affirmer que c’est là une expérience unique en France. Il existe des journaux de quartier qui sont tout à fait respectables mais qui ont souvent pour support une paroisse, une municipalité qui sont distribués et non vendus..Le nôtre est un vrai journal. Son support : une association. Sa conception : une équipe de journalistes bénévoles la réalise. Son indépendance : elle est totale, assurée par des recettes suffisantes obtenues par la vente des numéros et la publicité acquise dans le seul quartier. Son orientation : apolitique et a-confessionnelle. Sa vocation profonde : renforcer les liens entre habitants du quartier et participer à son animation. Sa maquette : délibérément « presse people. » Nous bénéficions d’une aide minime mais précieuse de la municipalité et, surtout, de l’appui de l’imprimerie de notre quartier pour la mise en page et l’impression en bichromie de quatre pages sur huit sur papier couché. Des commerçants vendent notre journal prolongeant nos ventes, notamment sur le marché et à la sortie des écoles. Des abonnés nous soutiennent.
Sur un plan plus personnel, j’ai la chance de pouvoir participer à l’illustration de certains numéros, notamment de la rubrique que je tiens depuis plusieurs années (Balcons et jardins). Sinon je suis mobilisé pour des dossiers ou par tel ou tel évènement. Il m’est arrivé de publier des poèmes.
Un exemple d’illustration ? Un collègue vient de m’écrire : « Je te propose le poème onirique publié dans l’Echo 41, une « rencontre bien singulière »…Mais est-ce vraiment un rêve? Ce très court poème en prose a une demi-douzaine d’interprétations possibles. Le texte ne propose que de rares et insuffisantes pistes. A chacun de se faire son opinion. Tu pourrais rajouter ton excellente illustration de l’époque. » Peut-on refuser une telle demande ?
Une rencontre bien singulière
C’était un soir d’été entre chien et loup à la fontaine des Nouettes.
La clairière est déserte. J’entends soudain des voix mélodieuses qui s’approchent. De mon abri, je vois sortir de la forêt une colonne de femmes en longue robe blanche, une couronne de fleurs dans les cheveux. Elles sont douze et font cercle autour de la fontaine en chantant et en jetant des pétales de fleurs. Le temps semble s’être arrêté. Il n’y a pas un bruissement de feuilles. Tout est silence à côté des incantations dont le sens m’échappe. Les esprits de la forêt retiennent leur souffle. Seuls quelques lueurs illuminent la couverture nuageuse, des éclairs sans tonnerre sans doute. Puis, les dames repartent en sens inverse vers les futaies. Elles semblent glisser sur l’herbe plutôt que marcher. Un instant plus tard elles ont disparu.
A mon tour je m’approche de la fontaine. Il flotte une sensation de calme et de sérénité, et même une légère odeur de jasmin. La fontaine paraît bouillir alors que l’eau est glacée. On aurait dit les prêtresses de la forêt de Brocéliande venues rendre hommage aux pouvoirs magiques de la fontaine de Barenton ou encore une apparition de la déesse gauloise Epona et de ses suivantes. Cette scène est-elle sortie du passé ? Du futur ? Cette manifestation a-t-elle bien eu lieu ce soir et comment l’interpréter ?
Enfin, une légère brise revient, on entend de nouveau les oiseaux. La clairière respire normalement, le ciel est clair, la nature reprend ses droits, les bruits familiers du quartier se manifestent au loin.
Cependant, trois pétales de rose glissent encore à la surface de l’eau…
Michel Duthé
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avril 11th, 2012 par Jean Sebillotte
On me demande souvent si j’expose. Voici la preuve que je le fais ! Malheureusement cette exposition en entreprise n’est pas ouverte au public extérieur !
J’envisage une exposition personnelle de trois jours en octobre…
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avril 5th, 2012 par Jean Sebillotte
Peindre.
L’envie m’en est venue tardivement. Ce fut le résultat d’un cheminement intérieur. L’envie de dessiner a d’abord émergé à la moitié des années 1970. Puis sont venues quelques gouaches.
Un cousin de ma femme m’a conseillé le livre d’André Lhote, le traité du paysage et de la figure, un livre remarquable car sans concession. Tout y est ! je le conseille à ceux qui me demandent comment évoluer.
Suivirent des années de formation en cours du soir. C’était à Versailles. J’étais avec un ami et nous avons gardé l’habitude de fréquenter le même atelier. Ce fut l’apprentissage progressif de valeurs essentielles pour l’artiste -peintre que développe André Lhote. Composition, dessin, couleurs, clair obscur et sa négation, perspective et son contraire, déformation, etc. Le tout appuyé par des reproductions d’œuvres de grands artistes.
Il n’était pas question de rester l’amateur absolu, choix que je respecte pourtant. J’avais l’ambition de devenir peintre et l’envie secrète de l’être à plein temps. Illusion ! Mais l’ambition, je l’avais eue pour mes enfants musiciens ! Alors pourquoi pas pour moi ?
J’ai alors peint, continuant ma vie professionnelle « normale ». Les expositions, collectives et personnelles, s’égrenèrent et se poursuivent encore. En exposant, on ne triche pas ! Economiquement, je visais l’équilibre de mes comptes, pour la liberté que donne le fait de « rentrer dans ses frais. »
Il m’est difficile ici de détailler ce parcours. Je le ferai un plus tard.
Voici quelques tableaux relativement récents pour égayer cette très courte autobiographie.
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