Catégorie: Poesie

avril 16th, 2022 par Jean Sebillotte

Ca y est. Le livre annoncé en janvier est paru. Voici la couverture,  sa première page et sa page de couverture. Peut-être un lecteur de ce blog aura-t-il l’idée de me lire. Qu’il me joigne par jean.sebillotte@wanadoo.fr.

Je me suis instauré éditeur : éditions.JS…

Le livre de format 10×15 n’a que 122 pages, faciles à lire, un texte agrémenté de poèmes…

JS

Publié dans Ecriture, Livres, Poesie Etiquette: , ,

janvier 11th, 2020 par Jean Sebillotte

Le voici le recueil annoncé ! Comme le montre sa 4e de couverture, il ne coûte que 15 euros. On peut le commander sur le site de la Société des Poètes Français.

On peut aussi me joindre bien sûr !

Une préface élogieuse de Jean-Charles Dorge et près de 90 poèmes écrits au fil des ans depuis une petite décennie… Mes remerciements à Laurent Sebillotte et à mes amis de JKMRS ! Et à tant d’autres que je ne pouvais pas citer !

http://www.societedespoetesfrancais.eu/editions.html

Publié dans Ecriture, Livres, Poesie Etiquette: , , , ,

novembre 9th, 2019 par Jean Sebillotte

Bonne nouvelle, mon troisième recueil de poèmes verra le jour. la Société des Poètes français en sera l’éditeur. Je ne pouvais tarder à faire cette annonce !

Publié dans Ecriture, Poesie

octobre 1st, 2019 par Jean Sebillotte

Dans ce blog, j’écris souvent sur la poésie, celle des autres et la mienne. A Vesdun, au centre de la France, lors d’une rencontre récente de poètes, René Lebars m’a dédicasé son livre au titre évocateur d’Harmonies. Je connais René Lebars par la Société des Auteurs  et de la Francophonie. Il y joue un rôle essentiel. Mais mon propos n’est pas là. Je veux vanter cet ouvrage, illustré de dessins de Brigitte Simon, où m’attendaient une soixantaine de poèmes de formes diverses, classique ou non.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai apprécié ces poèmes le plus souvent assez courts dont certains m’ont parlé plus que d’autres. N’est-ce pas la règle ?

 En voici un :

 

LES BEAUX HORIZONS

 

Aide-soignant au chevet des vivants

le poète maladroit

trouble la grande machine des illusions

en guettant d’improbables vérités

C’est du fond de la terre

du fond de l’enfer

que viennent les pensées diluviennes

L’avenir radieux des trépassés

se lit au cœur du séisme

Les vivants sont toujours trop tristes

qui s’abandonnent au rêve insatiable

des beaux horizons.

 

J’en ai respecté la disposition et la ponctuation finale, faute de pouvoir reproduire la page entière. Ailleurs j’ai admiré de nombreux vers comme ceux de ce poème :

L’avenir radieux des trépassés

Se lit au cœur du séisme

Certains vers sont de purs joyaux qui, parfois, concluent le poème. Ainsi :

Rêves fuyez ! Je vous aime.

Ou encore ce quatrain trouvé dans  HARMONIE DU MONDE :

Comme des oiseaux apeurés

De merveilleux instants

Cherchent à se poser

Vite ! Tendons la main.

 

Et celui-ci que j’adore:

Les mots trahissent la vérité

L’écriture est un viol

Le plus beau poème est un crime parfait

Faut-il cesser d’écrire ?

De fil en aiguille, j’en viendrais à citer tant de vers, tant de poèmes… comme LE BLANC ET LE NOIR…

Bref, si vous voulez vraiment vous convaincre que j’ai raison, commandez le livre édité conjointement par AGA et l’Harmattan.

JS

Publié dans Lecture, Poesie, Uncategorized Etiquette: , , , ,

août 23rd, 2019 par Jean Sebillotte

Ce type m’intrigue. On peut le classer dans les classiques contemporains, ceux qui se sont exprimés après 1950. J’ai de lui un livre d’entretiens L’inachevable – Entretiens sur la poésie 1990-2010. J’ai aussi lu son premier recueil  Du mouvement et de l’immobilité de Douve.

Dans L’inachevable, j’ai lu le chapitre Sur la poésie en français qui est un entretien avec Béatrice Bonhomme daté de 2000.

Bonnefoy écrit mal selon moi. Ses phrase sont longues, compliquées. Un exemple :

Je crois que c’est cette dualité dans l’appréhension du langage qui m’a fait prêter attention à l’être des langues et induit à m’intéresser aux savoirs qu’on peut supposer qui sont en dépôt en elles, aux a priori qu’elles imposent à la pensée à l’esprit, aux intuitions qu’elles nous permettent ou nous refusent.

YB raconte sa découverte du français  (ses parents parlaient aussi patois), du latin puis de l’anglais. Il Il cite ces vers de Coleridge qui « ne cessèrent plus [de] l’obséder » :

We were the first that ever burst

Into that silent sea.

« D’emblée j’avais été remué par l’appel des mots… » dit-il, découvrant dès son enfance l’importance des mots et appréciant dans les livres d’enfant le peu de mots qui y figurent.

Puis il passe à la poésie du siècle classique, admirant Racine, ayant peu d’intérêt pour La Fontaine. D’où sa question à l’époque :

Qu’était-ce donc que la poésie ? Comment se faisait-il qu’on donnât son nom à ce qui chez nombre d’auteurs était si peu attrayant ? Mais c’est lors que je découvris les plus grands poètes, Vigny d’abord puis Baudelaire et Rimbaud, et m’aperçus qu’eux aussi marquaient à l’encontre de beaucoup de la poésie en français de la méfiance, si ce n’est même de la colère, alors pourtant qu’ils en attendaient un bien d’une qualité suprême, inconnue ailleurs dans la vie.

YB y réponds en soulignant combien le français pose question au poète. Il rappelle (cela me semble bien connu) l’importance de la faiblesse de notre accentuation . Il le montre en comparant poetica, poétics et poétique. en soulignant l’avantage des anglais et des italiens. Nous n’avons pas le moyen d’entendre dans nos phrases une structure ïambique (une syllabe faible suivie d’une autre accentuée. )

Mais nous avons l’e muet !

L’e muet ? c’est en somme tout un réseau de creux, de léger suspens, entre e plein des autres syllabes, c’est dans e vers tout un relief possible de teintes et demi-teintes, et voilà qui permet, remarquons-le tout d’abord, de rendre parfois certaines syllabes plus longues, dans la diction, avec du coup des accents dans la succession sinon trop monotone des mots. C’est Mallarmé écrivant dans Hérodiade :

 

Tu vis ! Ou vois-je ici l’ombre d’une princesse ?

A mes lèvres tes doigts et leurs bagues et cesse

De marcher dans un âge ignoré…

Plus loin :

Cet accent de type nouveau aide à la poésie, déjà, puisque forme accrue, il met davantage à distance les sens conceptuel du mot, ce qui fait que filtre entre les notions une lumière qui semble qui vient d’ailleurs dans l’esprit, sinon plus haut.

Enfin, ce :

e muet pallie les carences du vers régulier, syllabes comptées et rime, comme Verlaine l’a si bien vue dans son Art poétique.

J’abandonne ici Yves Bonnefoy, car plus loin il traite des rapports de la prose et de la poésie ! Ce poète a été professeur au Collège de France… Il faut l’écouter ! J’écrirai donc un second papier à son sujet.

JS

Publié dans Poesie Etiquette: ,