Catégorie: Poesie

septembre 6th, 2025 par Jean Sebillotte

      Jadis Tu t’en moquais

      De ces vieux à bout de force

      Impoli paltoquet

      Tu bombais le torse

     

     Or arrive ton tour

      Et là l’affaire se corse

      Ta vie est sans atours

      Pour toi la fin s’amorce

Publié dans Ecriture, Poesie

juillet 31st, 2025 par Jean Sebillotte

Michel Bénard m’envoie ce poème pour accompagner (plus qu’illustrer) un autre de mes tableaux que d’aucuns peuvent, comme lui, lire comme érotique, ce qui, ma foi, me semble justifié. Il y a beaucoup de tendresse dans cette oeuvre !

   Par l’érotique beauté d’un trait,
   Sous l’écume d’une encre frémissante,
   Doucement je révélerai
   Vos fourrures parfumées,
   Glisserai sur l’écrin de vos dentelles,
   Lisserai le marbre de vos hanches
   Et sertirai de la paume des mains
   Le dôme de vos seins,
   Pour en récolter le miel
   Au seuil intime
   De votre sexe solaire.
               Michel Bénard.

Douce intimité – Jean Sebillotte – huile sur toile 80×80 cm - 2005

Publié dans Peinture, Poesie

juillet 19th, 2025 par Jean Sebillotte

Grand animateur de la Société des Poètes Français, poète depuis toujours, Michel Bénard a beaucoup publié et consacre une partie de son temps – le temps n’est-il pas un bien précieux ? – à organiser des expositions, à rédiger des recensions fort pertinentes. J’en ai bénéficié !

Michel Bénard ne craint pas de s’affirmer chantre de l’érotisme quand il publie Les caresses du ciel.

Michel Bénard avertit d’emblée : L’érotisme est l’un des plus beau champs de fertilité de l’imaginaire. La poésie érotique est une célébration des sens, une libération des entraves sociales.

Je ne puis lui donner tort ! Un exemple :

D’un geste coquin

D’une intention mutine

Je laisse courir sur ses seins

L’éblouissement ravi

De ma main transie

Michel B. apprécie mes peintures de nus. Voici ce qu’il m’a envoyé tout récemment :

Publié dans Peintures, Poesie

juillet 11th, 2025 par Jean Sebillotte

Une amie me passa un de ses poèmes sur une feuille A4. Je le reproduis ci en rognant sur le pourtour et l’illustration.

Nous avons eu ensuite cet échange de messages internet

 » Merci, Anne, du rappel de ce poème spirituel et enlevé. Nous partons demain pour un raid dans le Beaujolais qui a pour objet une fête post-mariage d’un petit fils par qui nous sommes arrière grands parents…. A bientôt sûrement. Jean et Chantal « 

A quoi Anne me répondit :

 » Merci Jean de ce nouvel envoi de poésie [il s’agit du dernier recueil] On y retrouve ton écriture à la fois légère et grave, la richesse des mots et des idées, dire les nouveaux défis, vieillir, l’aidant, le compagnonnage… Cela m’a fait penser à « la chanson des vieux amants » de Brel. Un vrai plaisir de lecture.  Amitiés à vous deux et un bel été. Anne « 

Publié dans Poesie, Poésie

juin 20th, 2025 par Jean Sebillotte

Demain, samedi 21 juin, je suis invité par la Société de Poètes Français à une « signature » au Marché des poètes qui se tient Place Saint Sulpice à Paris. Si j’ai, dans les passé et bien des fois, eu à organiser des vernissages ou à y participer, pour moi, ce sera une première. Certains y voient une reconnaissance. Enfin ! si j’ose dire. Je les comprends car c’est pour moi la première fois qu’on me parraine ainsi. Il fera très chaud nous dit la météo. C’est donc une petite aventure. Heureusement ma femme ne sera pas seule : Nora sera là du matin jusqu’à la fin de l’après-midi.

La lecture de mes poèmes est rare. Mais, progressivement, je m’y exerce et j’habitue les proches, et un peu au-delà, à prendre au sérieux cette forme d’expression. J’offre mes recueils. Certains me les paient… La poésie m’est un luxe et un contrepoids à la pesanteur des jours. Comment vivre sans créer ?

Parmi les poèmes que j’ai lu en public, il y a celui-ci qui est apprécié :

Le pantoun de l’aidant

L’attention de l’aidant sans relâche s’impose

Quand vient le handicap assez sournoisement,

La morte saison quand sont passées les roses,

Quand donc notre soleil chauffe moins ardemment.

Quand vient le handicap assez sournoisement,

Sur l’aidant sans détour constamment tout repose.

Quand donc notre soleil chauffe moins ardemment

Quand  la saison froide nous incite à la pause,

Sur l’aidant sans détour constamment  tout repose.

Lui, l’époux fidèle qui aime vaillamment.

Quand  la saison froide nous incite à la pause,

Elle, son épouse,  l’attend fiévreusement 

Lui, l’époux fidèle qui aime vaillamment,

Lui, l’amant impuissant qui n’est en rien la cause,

Elle, son épouse l’attend fiévreusement, 

Au long des jours, des mois, des ans, gais ou moroses.

Lui, l’amant impuissant qui n’est en rien la cause,

Il lui faut l’assister affectueusement

Au long des jours, des mois, des ans, gais ou moroses,

Attendant de nouveau qu’explose le printemps.

Il lui faut l’assister affectueusement,

Son amie qui, elle, doit vaincre cette chose. 

Attendant de nouveau qu’explose le printemps,

L’attention de l’aidant sans relâche s’impose !

Dans le pantoun ou pantoum, deux vers se répètent d’un quatrain à l’autre, le dernier vers étant le même que le premier. Tout au long du poème deux thèmes s’entrelacent, ici celui de l’aide et celui du temps qui passe.

Publié dans Poesie, Poésie