Imaginez ma surprise et mon plaisir : être invité, début juillet à dire un poème pour la cérémonie organisée par un petit-fils, un poème conçu pour lui et elle, amateurs de randonnée, de forêt de bivouac. Le thème m’était donné. C’était à d’écrire moi de trouver le poème et de le dire lors de la cérémonie que, jeunes mariés (mais depuis longtemps en couple et parents d’une merveilleuse arrière petite-fille) ils avaient organisé dans le Beaujolais chez ses parents à elle. Le temps était au beau ce qui était propice à la poésie. Voici le poème.
Forêt miroir complice
Monde et forêt sont liés comme un double symbole :
Elle est opacité comme notre destin,
On y va à tâtons on s’y perd sans boussole !
Elle est aussi clarté pour loger nos festins..
Notre vie n’est jamais un sentier balisé :
Quitter la voie aisée est parfois salutaire,
Pour rester fidèles, pour ne pas diviser,
Pour vivre tous ensemble, pour être solidaires !
Que l’hymne à la forêt soit hymne à l’existence,
Aux chemins parcourus, à l’amour partagé,
Aux périls affrontés, à l’humaine confiance,
A la vie courante mais toujours engagée !
J’ai ajouté ceci : Permettez au poète, libre de ses vers, d’ajouter cette confidence écrite en 2008 mais qui vaut encore aujourd’hui :
Le cayua est bien connu en botanique sous le nom de Cyclanthère (Cyclanthera pedata). Cette plante est une liane immense. On la cultive en France. Alors pourquoi pas l’essayer dans mon jardin
Assi pensé aussitôt fait. Je met des graines en pot. Elles poussent. Mais où accrocher le liane ? Je mets les deux plants dans un grand pot sous un cerisier précoce dont les fruits sont déjà dévorés par les pigeons et un merle…
Voici le dispositif… Grossi on découvre le cyclanthère à ses débuts.
Je vous donnerai les résultats qui devraient être des fruits appréciés dans le monde entier avec de nombreuses recettes.
Déjà évoquée le 13 avril, nous avons continué notre lecture à quelques personnes âgées de l’ehpad de notre quartier. Nous y avons déjà un groupe de « fidèles ». Ce matin, nous venons – à trois membres de notre groupe de lecture – de lire la première partie de « Boule de suif », un conte célèbre de Maupassant. Nous en avons lu la moitié à peine durant plus de 40 minutes. Notre lecture était pourtant expurgée de passage trop longs et non essentiels. L’un après l’autre, nous nous sommes relayés. Puis nous avons partagé des souvenirs en nous appuyant sur le livre de Pérec, Je me souviens, riche idée de Marie-Noëlle qui permet au groupe de se souder en quelque sorte, bref de partager autrement le plaisir de la lecture.
C’est là notre troisième séance… A la première le chat de l’établissement est venu se camper devant moi !
A l’occasion de la préface du prochain recueil de mes poésie, je découvre Nicole Randon, qui jusque là, était, pour moi, une personne active au sein de la Société des Poètes Français mais dont je n’avais pas lu les poèmes. Sur internet, je suis alerté par la mention toute récente de la parution d’un petit livre. J’en fais l’achat et, ici, la promotion ! Par deux images, dont l’une est un extrait de la 4e de couverture.
Se procurer l’ouvrage à WWW.editionsducygne.com
Je citerai plus tard quelques poèmes ou vers. Ma surprise : trouver des liens entre nos deux poésies, celle de Nicole Randon étant plus surréaliste me semble-t-il.
Fallait-il tuer Christophe Dautheuil pour cette histoire de famille ?
Se procurer ce livre : Editions du bord du Lot
À Versailles : Librairies Antoine et La Vagabonde
À Porchefontaine : LIbrairie de la rue Coste
Et chez l'auteur, contact par mail.
Fred
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