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novembre 3rd, 2025 par Jean Sebillotte

Ce poème est à lire comme un portrait inspiré par la réalité mais où j’ai additionné plusieurs traits négatifs. Un tel être existe-t-il ? La poésie le sauvera de son bourbier…

L’égoïste  cynique futur poète

Je suis rentier et retraité,

Que m’importent Gaza, l’Ukraine ?

Moi, je veux être bien traité !

Pourquoi donc me mettre à la peine?

Mon patrimoine est bien géré.

Sur l’Aventin je me retire !

Mes problèmes sont digérés,

Bref vous voyez que je m’en tire.

Je me fiche de mes voisins ;

Je suis instruit et j’ai des lettres !

Qu’inporte les circonvoisins ?

Le primordial c’est  mon bien-être !

J’ai donc prévu des tas de bois.

Je me suis fait mettre une alarme,

Pour éviter d’être aux abois,

J’ai constamment chez moi une arme.

Dieu nous fixe notre destin :

Je suis costaud, je suis un chêne !

Pour moi ma vie fut un festin !

Je sais : certains n’ont pas de veine…

J’arrête là ce bavardage.

Voyez : le martyr m’indiffère,

Trop parler n’est plus de mon âge

Et mon pays n’est pas en guerre !

Pourtant les femmes m’ont quitté,

Me faisant tout plein de reproches !

Bof ! Il y a l’amour acheté

Qui évite les mots trop moches !

Mais je t’ai lu, j’aimais cela…

Tes poèmes… « Etre poète,

Me suis-je dit, la voie est là,

Pour vivre vieux, sans être bête ! »

           J. Sebillotte -novembre 2025

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octobre 4th, 2025 par Jean Sebillotte

Voici les deux premiers concombres des Andes produits dans le jardin. Une première que j’ai relatée déjà. Un troisième fruit se prépare mais l’automne se fait plus froid… On les mangera dans deux jour apprêtés à la péruvienne par Nora.

Mardi 30, surpise : deux jeunes hérissons sont découverts assez loin l’un de l’autre. D’où vienent-ils ? Ce n’est pas une première mais c’est rare. Ces bestioles sont vives. l’une sort dans la rue… Elle est récupérée. Une voisine réagit à mon info sur le réseau très local de Troc’ta plante… Elle m’apporte de quoi les nourrir… Trois jours après, les petits hérissons sont invisibles mais les croquettes très fines sont consommées en partie. Ces animaux sont nocturnes et repartiront une nuit !

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septembre 6th, 2025 par Jean Sebillotte

Je me mets rarement à dessiner. Mais pour illustrer un poème dont je reparlerai, je me suis lancé. Voici le dessin qui sera publié dans le prochain florilège de la SAPF :

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juillet 19th, 2025 par Jean Sebillotte

Grand animateur de la Société des Poètes Français, poète depuis toujours, Michel Bénard a beaucoup publié et consacre une partie de son temps – le temps n’est-il pas un bien précieux ? – à organiser des expositions, à rédiger des recensions fort pertinentes. J’en ai bénéficié !

Michel Bénard ne craint pas de s’affirmer chantre de l’érotisme quand il publie Les caresses du ciel.

Michel Bénard avertit d’emblée : L’érotisme est l’un des plus beau champs de fertilité de l’imaginaire. La poésie érotique est une célébration des sens, une libération des entraves sociales.

Je ne puis lui donner tort ! Un exemple :

D’un geste coquin

D’une intention mutine

Je laisse courir sur ses seins

L’éblouissement ravi

De ma main transie

Michel B. apprécie mes peintures de nus. Voici ce qu’il m’a envoyé tout récemment :

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juillet 10th, 2025 par Jean Sebillotte

Imaginez ma surprise et mon plaisir : être invité, début juillet à dire un poème pour la cérémonie organisée par un petit-fils, un poème conçu pour lui et elle, amateurs de randonnée, de forêt de bivouac. Le thème m’était donné. C’était à d’écrire moi de trouver le poème et de le dire lors de la cérémonie que, jeunes mariés (mais depuis longtemps en couple et parents d’une merveilleuse arrière petite-fille) ils avaient organisé dans le Beaujolais chez ses parents à elle. Le temps était au beau ce qui était propice à la poésie. Voici le poème.

Forêt miroir complice

Monde et forêt sont liés comme un double symbole :

Elle est opacité comme notre destin,

On y va à tâtons on s’y perd sans boussole !

Elle est aussi clarté pour loger nos festins..

Notre vie n’est jamais un sentier balisé :

Quitter la voie aisée est parfois salutaire,

Pour rester fidèles, pour ne pas diviser,

Pour vivre tous ensemble, pour être solidaires !

Que l’hymne à la forêt soit hymne à l’existence,

Aux chemins parcourus, à l’amour partagé,

Aux périls affrontés, à l’humaine confiance,

A la vie courante mais toujours engagée !

J’ai ajouté ceci : Permettez au poète, libre de ses vers, d’ajouter cette confidence écrite en 2008 mais qui vaut encore aujourd’hui :

Aux mots

J’ai payé mon écot.

C’est justice

Qu’en écho

Ils me reviennent,

Etranges animaux,

Qui surviennent

Et survivent à l’esquisse

Des textes que je tisse.

Le 10 juillet 2025

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