Amis lecteurs, ce blog m’est précieux par la certitude que certains me lisent. Écrire sans interlocuteurs n’est pas vraiment tenable. D’où l’intérêt de participer à des concours pour soumettre certaines œuvres à des jurys de pairs.
Il en va de même pour la peinture. La pratique des salons n’a pas d’autre intérêt que de recueillir le jugement, en général sans concession, des amateurs et des professionnels.
Ce n’est pas vanité mais nécessité vitale pour l’artiste.
C’est pourquoi je fais ici mention des prix que je reçois. Le dernier est celui de l’association Terpsichore http://www.poesie-terpsichore.eu/ qui m’a donné un prix pour ce poème court sur le thème imposé de l’art (celui du Printemps des poètes, plus précisément intitulé « Au cœur des arts. »)
L’art est divin
L’art est mystère
Et nous tentons ô chimère
Par nos petites manœuvres
De l’enfermer dans nos œuvres
Par bonheur l’effort est vain
S
L’effort est-il si vain ? Certains y arrivent peut-être bien et après tout tu en fais peut-être bien partie aussi mais toute l’élégance est de le dissimuler derrière une touche d’humour, comme tu le fais si bien ! Moi, je dis : chapeau !!
Ca me rappelle les haïkus japonais. Par exemple sur le thème du printemps:
Point du jour
l’alouette chante
du fond de la pluie
(Kobayashi Issa)
Le chêne
sa mine indifférente
devant les cerisiers fleuris
(Matsuo Bashô)
ou encore un de métrique 5/7/5 pieds comme au Japon, sur le même thème:
Il fait enfin beau
le temps des gels est passé
mais les pluies viendront
(votre serviteur)
Michel,
j’aime beaucoup ton haïku. Je ne te l’avais pas dit, C’était une erreur…
C’était une erreur
de ne pas te remercier
au seuil de l’hiver
encore en métrique 5/7/5
est déjà flétrie
aux premiers grands froids d’hiver
la belle impatiens