Deux polars pour qui les aime
J’aime beaucoup les enquêtes de Wallander. J’ai tous les livres que Mankell lui a consacrés. Il avait arrêté la série à mon grand dam.. Apparemment il la reprend…au moins une fois avec Une main encombrante
Selon l’éditeur : C’est l’automne en Scanie avec son lot de pluie et de vent. Wallander est en fin de carrière et se sent au bout du rouleau. Il aspire à une retraite paisible, rêve d’acheter une maison à la campagne et d’avoir un chien. Un collègue lui fait visiter celle d’un vieux parent. Wallander s’enthousiasme pour l’ancienne ferme et les lieux alentours, et pense avoir trouvé son bonheur. Pourtant, lors d’une dernière déambulation dans le jardin à l’abandon, il trébuche sur ce qu’il croit être les débris d’un râteau.
Né en 1948, Henning Mankell partage sa vie entre la Suède, le Mozambique, et la France. Lauréat de nombreux prix littéraires. Outre la célèbre « série Wallander », il est l’auteur de romans sur l’Afrique ou des questions de société, de pièces de théâtre et d’ouvrages pour la jeunesse
Le dernier livre d’Elisabeth George s’intitule Juste une mauvaise action. Voici aussi un auteur que j’aime. Je lui ai consacré un article dans ce blog (voir à 26 août 2012). Je n’ai pas lu ce livre….
Un autre polar dans le genre anticipation.
Je vous livre le chapitre 1
Dites-moi si vous voulez connaitre la suite.
titre : A QUOI DOIT-ON SE PREPARER ?
Chapitre 1
J’appris la nouvelle vers midi. Une grosse météorite fonçait vers la terre. C’était la secrétaire du labo qui appelait tous les responsables de la liste d’alerte.
Nous sommes le 24 août 2032. Je dois donc me rendre d’urgence au laboratoire d’astrophysique. Depuis ma souscription aux programmes d’études du labo, en raison de mes travaux antérieurs en astronomie, notamment à l’observatoire de Pasadena, je suis membre du comité de direction du labo. Les observatoires ont bien évolué depuis des siècles. Les télescopes sont infiniment plus sensibles que les lunettes astronomiques de la Renaissance, telles que celles que l’on peut voir au musée Galilée, un des plus curieux musées florentins. Il n’y a pas d’observatoire au laboratoire d’astrophysique mais le labo est relié aux principaux observatoires de la planète et aux télescopes en orbite, comme ce bon vieux télescope spatial Hubble qui réalise encore après 42 ans de bons et loyaux services quelques missions et de belles photos. J’arrive au labo et présente mon badge devant une moulure à côté de la porte pour entrer.
Tandis que je me dirige vers la salle de contrôle, je me doute qu’il doit y avoir des problèmes avec l’astéroïde 2013 TV135. Suivi depuis 2013, assez massif pour être très dangereux il se dirige tout droit vers nous. Il a été observé toutes ces années et devrait effleurer notre planète dans deux jours. On connaît bien sa taille, environ 600 mètres, sa forme patatoïdale allongée. Sa trajectoire est soigneusement étudiée et il devrait passer très près de la terre. Mais il subsiste quelques incertitudes. Si son angle d’attaque est faible, il peut ricocher sur l’atmosphère et repartir vers l’espace, scénario privilégié jusqu’ici. A l’inverse, avec l’influence de l ‘attraction terrestre, il peut dévier légèrement et entrer dans l’atmosphère. Et là, soit il percute la surface terrestre et c’est un cataclysme énorme dû à sa masse et à l’énergie de sa vitesse, soit il survole la surface mais son attraction entraîne alors des bouleversements non moins terribles : tremblements de terre, tsunamis, etc. Ainsi que des bombardements par de multiples fragments enflammés. Dans les deux cas ce serait la cata !
Arrivé à la porte de la salle de contrôle, je vois la moitié des intervenants au téléphone, l’autre moitié penchée sur les écrans. Tous font une tête de six pieds de long. A quoi doit-on se préparer ?
Oui, je pense que j’ai envie de connaître le chapitre suivant…Que serais-je en 2032 ? Pas loin d’être centenaire, cher Michel. Alors qu’imaginez ?