Catégorie: Livres

septembre 13th, 2017 par Aleida

Se procurer ce livre : Société des écrivans
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septembre 13th, 2017 par Aleida

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août 9th, 2017 par Jean Sebillotte

 

« Comment traduire la quarantaine d’années de l’activité picturale de Jean Sebillotte commencée modestement dans les années 70 ? La réponse est simple : en commentant brièvement  ce parcours grâce ux photos prises par l’auteur. Trois tomes sont le fruits de cette démarche menée avec l’appui d’Oriane Sebillotte ».

Ce texte figure sur les 4e de couverture des trois tomes, en format 21×29.7, d’environ 100 pages chacun et rassemblant près de 1000 clichés.

Prix raisonnable de 10 euros par volume. Disponible chez l’auteur. Commander en utilisant le commentaire que je lirai.

JS

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juin 28th, 2017 par Jean Sebillotte

Quand Anne m’ a parlé de son projet de publier certains de ses textes, nous sous sommes promenés sur internet pour regarder les sites concernés. De fil en aiguille nous avons abordé la question de la couverture du livre. Je lui ai proposé mon aide. Comme elle avait de moi un tableau qu’elle aimait beaucoup nous l’avons utilisé en réalisant la couverture à deux.

Quant au texte, je l’ai beaucoup aimé. Je l’ai trouvé excellent et j’adhère au texte de la 4e de couverture avec mes excuses pour le flou)

JS

On peut se procurer le livre à la Librairie du square Lamôme à Versailles l

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juin 12th, 2015 par Jean Sebillotte

Il est fort probable que d’autres aient écrit sur ce thème. Ils ne pouvaient, cependant faire état de  mon expérience.

Depuis l’origine de mon activité picturale, il m’est apparu que le dessin, beaucoup plus que la peinture, était extrêmement varié quant à ses techniques. Cela tient en partie au support le plus répandu : le papier. Bien sûr, le dessin existe sur d’autres supports, comme les parois de la grotte Chauvet, couvertes de peintures mais aussi de dessins (là, nos ancêtres artistes utilisaient déjà le charbon de bois, comme nous continuons à le faire !), comme les poteries, et surtout comme le papyrus, le parchemin…

Mais le papier a triomphé.

Mentionnons l’estampe sous toutes ses formes qui a ceci de passionnant qu’elle exige le dessin sur un support intermédiaire (métal, bois, pierre, linoléum, carton, pierre…) qui sera encré et mis au contact du support final, le papier.

Du support, passons à l’outil : le choix est alors très vaste, de la pointe  (pointe d’argent, bâton de charbon, fusain, mine de plomb, crayons variés, craie, pastel,…) à la pointe humidifiée d’encre (bambou, plumes et, maintenant marqueurs de tous genres,…), jusque au pinceau.

Un détour : je suis aussi frappé de la réaction des amateurs de peinture qui me disent tous : « tu as un style, on te reconnaît ». D’autres ajoutent : « c’est une chance » ! D’autres enfin me disent clairement que je dois approfondir mais ne pas changer. Et je constate que c’est le chemin de tous les grands créateurs à quelques exceptions assez rares. « Le style est l’homme même », a écrit Buffon (un mien cousin par les femmes, eh oui ! je suis cousins de Buffon !). Qu’en est-il du dessin, cet outil idéal d’exploration, d’expérimentation, d’invention ? Le dessin doit-il suivre le même chemin ? Conduire à un style ? Je le pense. Mais le style s’affirmera dans un type de dessin (plume, crayon, avec ou sans couleur…).

Ainsi, j’ai pratiqué dès mes débuts une technique mixte : plume à l’encre sépia mais aussi aux autres encres de couleur mélangée au pinceau par de l’aquarelle sur papier pur chiffon. J’obtenais des choses du genre de Mon petit Rembrandt !

Mon petit Rembrandt (27x17)-inter

J’ai réalisé dans ce genre (dans ce style ?) de nombreuses œuvres assez différentes. C’était un travail original que mes détracteurs qualifiaient de gravure coloriée… Pourtant, c’était tout autre chose, car j’aboutissais au mariage intime du papier, du trait et de la couleur !

Sur les toits le soir-net                     Lumière d'arbres - 1 internet

Puis, j’ai abandonné cette « manière » où j’avais ma place et mon style. J’ai exploré d’autres approches tout en gardant le goût du travail à la plume. En ce moment, je m’amuse à passer de ce dernier à une oeuvre de plus en plus simplifiée. J’utilise, pour cela des marqueurs. Voici un exemple de ce parcours.

2014-Nature morte-(Bibliothèque renversée)-version tradi_inter  2014-Nature morte-(Bibliothèque renversée)-version simplifiée.  2014-Nature morte-(Bibliothèque renversée)-version finale_inter

Conçu ainsi, le dessin est recherche autant que résultat. Le dessin peut être varié à l’infini. Le dessin est une approche humble, compagne de la plupart des  artistes.

Et je retrouve, dans mon travail actuel,  une des caractéristiques de ma peinture : la simplification et le découpage par plans assez homogènes. Si, en peinture, j’ai eu Matisse parmi mes inspirateurs, je le retrouve dans certains dessins ! Un amateur qui regarde cela rapidement verra-t-il l’homogénéité de la démarche ? Qu’importe ? J’aurai jubilé en dessinant. Voici un nu extrêmement simplifié que j’aime beaucoup :

Jamila -2013-4 (32x24)-net

Autant je peux m’arrêter de peindre, autant je ne m’arrêterai pas de dessiner !

Jean S.

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