Catégorie: Poesie
juin 14th, 2017 par Jean Sebillotte
Distrait ? Oh combien ! J’ai évoqué une récompense de Terpsichore pour « Haut Pays ». Avec précaution heureusement…Je reçois le diplôme et découvre que le prix était attribué à un haïku que voici :
Hier au jardin
Le merle noir me chantait
La fin de l’hiver
Lecteurs, toutes mes excuses, comme à Terpsichore !
JS
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mai 10th, 2017 par Jean Sebillotte
Déjà fut fait mention ici de l’association Terpsichore … J’avais envoyé trois poèmes. Est-ce l’un d’eux, voire l’ensemble des trois, qui a plu au jury pour un « diplôme d’honneur » ? Je le saurai plus tard. En attendant, voici les trois poèmes regroupés sous un titre unique.
Haut pays
Là-haut, le chant aigu
Des noirs sapins des cimes,
Des loups fauves et hantés
Dans le vent des remords.
Là-haut, dansent enchantées
Des armées de rapières,
Aux tombes exigües,
Aux sons fous des abîmes.
Là-haut, vivent terrés
Les fantômes des morts,
Guerriers nés de la pierre,
A jamais enterrés.
Jean Sebillotte
Pour les intéressés : http://www.poesie-terpsichore.eu/index2.php
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Publié dans Ecriture, Poesie Etiquette: Haut pays ; poème courts ; diplôme d'honneur, Terpsychore
mars 28th, 2017 par Jean Sebillotte
Lors de la semaine de la poésie, j’ai découvert de petits livrets de poésie obtenus par pliage. Prenez une feuille A4, pliez-la en deux dans le sens de la longueur, puis en quatre. Incisez la feuille. Pliez de façon à obtenir votre livret. Ecrivez vos poèmes, illustrez-les. J’en réalisé un sur le thème du poète.
Le voici déplié avec des poèmes écrits sur une face de la feuille, ce qui permet de la scanner. Imprimez, pliez, coupez….
Vous pouvez offrir le petit livre bien modeste ainsi reproduit.
Des poèmes libres…
Certes, la poésie
N’est pas une panacée,
Mais poète,
L’est-on jamais assez ?
Ou…
A défaut de l’indicible
Dis l’ineffable
…..
J.Sebillotte
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novembre 28th, 2016 par Jean Sebillotte
La mort d’un amerloque
À la fin d’une vie relâchée,
Son cœur, amère loque,
Battant breloque,
L’a lâché.
Au bloc
On ne peut réparer
Ce cœur désemparé
Qui se bloque.
Des médocs,
L’homme n’en connaît pas,
Habitué des seuls repas
Au Médoc.
Ah Mère !
L’amerloque est mort.
C’était là son sort
Amer.
Instant loufoque
Où la vie, soudain finie,
Au seuil de l’infini,
Suffoque.
Pour ce poème, j’ai reçu il y a très peu le prix « « Claude Sorel » de poésie libre de la Société des Artistes et Poètes de la Francophonie, la SAPF. Qui refuserait un tel prix, signe d’une reconnaissance des siens, ces poètes désintéressés et modestes qui s’associent pour célébrer ce genre assez peu en vogue et pourtant objet de tant de travaux, de joies et de peines ?
Dans mes deux recueils publiés à ce jour, il y a bien des textes de la même veine humoristique, comme celui où une momie nous répète en refrain « j’m’ennuie » ou celui qui vante la « tête de veau sauce gribiche ». Ou encore, quand le lecteur est invité à considérer que « Tout est en ordre » puisque, outre les précautions prises avant de se coucher (les volets fermés, l’auto garée, etc.), le poème précise :
« Tonton est à l’Elysée,
non il est clamecé,
c’est Chirac qui y est,
la République est gardée ».
Ailleurs, on revisite la mythologie grecque :
» Très en colère,
Junon, de son sein altier,
Jette à Jupiter,
La giclée laitière,
Qui a pris nom
De Voie lactée » ?
Quant à la SAPF, présidée par Jean-Charles Dorge avec l’appui de René Lebars, son vice-président, et de son comité, je ne peux que vous inciter, vous mes lecteurs, à visiter son site http://www.poetes-francophonie.com/ et à devenir membre de cette association qui œuvre pour la promotion de la poésie et de la langue française.
Jean S.
Publié dans Lecture, Poesie Etiquette: Poésie ; pris ; SAPF, Prix Claude Sorel, SAPF
juin 5th, 2016 par Jean Sebillotte
Ce poète irakien d’origine a lu certaines de ses oeuvres au siège de Colori tempi en fin mai. C’était l’occasion de le découvrir. « Bagdad ce qu’il reste de lumière » était le titre du duo alliant des pièces de violoncelle et des poèmes. Deux interprètes. Catherine Warnier au violoncelle, jouant du Bach – Ah les suites pour violoncelle seul -, du Schumman, du Bloch, des musiques traditionnelles ; Salah Al Hamdani étant la voix du poète lisant certaines de ses œuvres avec parfois un court passage en arabe.
Parmi ses lectures, Salah lit des extraits de « Je te rêve ». Ce long poème, unique objet d’un petit livre illustré par Sylvain Boisel, commence ainsi :
Nos mains restées sur le feu
N’ont pas ramené l’été
À la tourterelle gelée dans la peine
J e te rêve
À perte de vue
Les saisons meurent de sommeil
Un silence avec des lèvres sur tes paupières
Je te rêve
La voix laboure l’attente
Et dépoussière les sentiments
Au creux des mots…..
Voici un extrait de la quatrième de couverture.
L’oeuvre Salah est abondante, avec des poèmes parfois écrits en arabe et traduits en français avec I. Lagny. Parmi les recueils, j’ai été tenté par « Pluie de Juillet » écrit en français et en italien (traduction de V.Napolitano – dessins de Selim Abdullah). Voici le début d’un poème énigmatique et beau.
Tout ceci
Ce bout de crépuscule
Que tu trimballe dans l’errance de l’instant
…………
Tutto questo
Questo frammento di crepusculo
Ché tracini con ten el vagabondare dell’instante
………..
Un poète à lire et à écouter ! Un artiste très complet ! Découvrez-le aussi sur wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Salah_Al_Hamdani
JS
Publié dans Lecture, Poesie Etiquette: Irak, Salah Hamdani ; poésir