Catégorie: Ecriture

février 10th, 2023 par Jean Sebillotte

La tentation c’est le « à quoi bon » à mon âge. Tentation à la quelle ne pas succomber. La vie est là devant et non derrière. Alors, parfois, je cède à la vieille habitude de dessiner. Mais quoi ? Eh bien quelque chose d’onirique ou avec un brin de réalisme. Ceci par exemple que vous venez de voir.

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décembre 23rd, 2022 par Jean Sebillotte

Il n’est pas facile d’être producteur intellectuel quand on est aidant de son épouse. La poésie étant chose limitée à chaque poème à la différence du roman me permet de continuer à écrire et ensuite de tout rassembler dans un petit bouquin… dont je reparlerai.

En attendant voici des poèmes que m’ a inspiré ma situation.

A mon aimée que j’aide

Jardinier cuisinier

Valet homme à tout faire

Je ne pourrais le nier

Je suis à mon affaire

 

Dans ce nouveau métier

Me faire de la bile

En changeant de chantier

Serait par trop débile

 

Personne n’est à blâmer

Ni moi ni bien sûr Elle

Quand il me faut ramer

Pour soulager ma belle

 

Pourquoi déblatérer

Répandre l’anathème

Et l’amour altérer

Alors qu’ainsi je l’aime

 

ET

             Ton mal

Si je pouvais par mes caresses

Porter remède à ta faiblesse

Je le ferais je le confesse

Avec plaisir ô ma diablesse

 

 

 

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avril 16th, 2022 par Jean Sebillotte

Ca y est. Le livre annoncé en janvier est paru. Voici la couverture,  sa première page et sa page de couverture. Peut-être un lecteur de ce blog aura-t-il l’idée de me lire. Qu’il me joigne par jean.sebillotte@wanadoo.fr.

Je me suis instauré éditeur : éditions.JS…

Le livre de format 10×15 n’a que 122 pages, faciles à lire, un texte agrémenté de poèmes…

JS

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janvier 3rd, 2022 par Jean Sebillotte

Mes Essais,

Voilà plusieurs années que je m’efforce d’écrire mes essais à la manière de Montaigne. J’ai commencé par rédiger de grands ouvrages au format A4, très documentés. Vu les réactions,  j’ai compris que le format n’était pas facile à utiliser. Par ailleurs, mon ami Patrick m’a, sans le vouloir peut-être, conduit à réduire mes textes tout leur gardant un caractère personnel.

Le titre était au départ : Mes modestes essais . Après hésitations, j’ôte modestes. En effet n’est-ce pas là quelque peu hypocrite ? A la réflexion, modestes n’ajoute rien à mon ambition et à mon besoin d’écrire pour continuer à vivre. Ecrire pour réfléchir et réfléchir pour vivre.

J’ai donc écrit un tome 1 qui est en cours de lecture critique en ce mois de janvier et me suis proposé la couverture  que voici.

A la façon de Montaigne (livre II chapitre X), les sujets sont abordés dans le désordre, sans plan défini. Cela souligne le fait que je ne cherche pas à embrasser trop large, mais à écrire au gré de mes caprices. Certains m’ont prêté une ambition encyclopédique. L’aventure de wikipédia montre la difficulté d’une telle entreprise. Il ne faut pas confondre le besoin de s’interroger sur de multiples sujets avec la volonté de tout traiter dans sa totalité ! Le savoir humain est immense !

Le but de ce texte est d’aider à vivre, pas à étouffer !

JS

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novembre 21st, 2020 par Jean Sebillotte

De nouveau un article dans l’Echo des Nouettes

L’époque n’est pas facile. Le coronavirus nous confine. Mais les jardineries restent ouvertes… Donc cet article s’adresse à ceux qui ont la chance d‘avoir un jardin et d’être en télétravail, ou à la retraite ou chez eux. Le jardin, même petit, fait sortir.

En ce moment, les feuilles tombent, des plantes sont misérables, les haies sont hirsutes, les arbres pleins de mousse ou de lichen, les rhododendrons ont leurs fleurs fanées…

On pense alors à l’entretien ! Hors du coin potager, il y a à faire : s’attaquer aux mauvaises herbes, nettoyer les plates-bandes et les rocailles, passer une dernière fois la tondeuse si nécessaire, avec les feuilles et la végétation récoltées nourrir le composteur par le haut, retirer le bon compost par le bas, le mettre au pied des arbustes et l’épandre sur les surfaces nues, planter les bulbes (voir article précédent), ôter les mousses et lichens… débuter la taille…

 La taille

 Sujet permanent ! Par la taille, on ajuste le volume de la partie aérienne à celle des racines. Couper court encourage les plantes à faire du bois quand couper long les incite à faire des fleurs et des fruits.

1 – la taille la plus facile est celle des haies (en bordure des jardins par 1exemple) ou des plantes maintenues en buissons (lauriers sauces, houx ou buis par exemple). On peut souvent la réaliser au taille-haie mais pas trop souvent dans l’année pour que les racines restent bien vivaces et actives

En photo un houx taillé en buisson

2 – La taille

des plantes grimpantes se fait plutôt à la fin de l’hiver et au cours de l’été. Cela concerne surtout l’ampélopsis, la vigne vierge, la bignone, etc.

3 – Pour les arbustes, l’arbre à papillons, les alteas, les lilas… attendre l’arrêt de la végétation inutile de tailler trop tôt.

 

 

En photo un altéa : on peut tailler les rameaux de l’année

4 – Pour les arbres fruitiers, on distingue la taille d’hiver qui vise à préserver le port de l’arbre alors que la sève ne circule plus. Cette taille peut être sévère si nécessaire. Elle évite à l’arbre de trop partir en hauteur. La taille d’été vise à favoriser la fructification en raccourcissant les branches (on en profite pour supprimer des fruits par « éclaircissage ») et à faire pénétrer la lumière. Tous les arbres fruitiers (y compris à noyaux) sont à tailler[1].

Plus l’arbre est vieux, plus il faut y aller avec précaution.

 

En photo : un poirier vénérable rarement taillé et parti trop haut depuis bien longtemps

 5 – Pour la vigne, il faut attendre la fin de l’hiver et laisser 2-3 yeux sur le sarment conservé. Pour une treille, idem.

Ne pas avoir peur de la taille. Sinon, au début tailler plus timidement et s’enhardir ensuite avec de l’expérience !

La plantation des arbres et arbustes

A la Sainte Catherine tout prend racine. Repère commode du 25 novembre. Mais il faut surtout éviter le départ printanier et le risque de gelée et beaucoup arroser. Le trou doit être assez large et profond.

Bien entendu, il faut mettre du compost ou du terreau et bien tasser, surtout si la plante vient de la jardinerie et est dans un pot où le substrat est très tassé : ne pas laisser une zone trop peu compacte entre la motte et le sol, l’enracinement se fait mal. Durant l’été suivant arroser beaucoup. Ceci me semble bien connu. A Porchefontaine les sols sont légers et les plantations faciles.

JS-Echo

[1] Il y a des tailles savantes, par exemple celle des arbres en espalier ou en cordon. Laissons-la aux « savants ». On dit parfois qu’il ne faut pas tailler les arbres à noyaux… Voir les vergers du sud pour se convaincre du contraire.

 

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