Peindre -Le début d’une courte autobiographie

Peindre.

L’envie m’en est venue tardivement. Ce fut le résultat d’un cheminement intérieur. L’envie de dessiner a d’abord émergé à la moitié des années 1970. Puis sont venues quelques gouaches.

Un cousin de ma femme m’a conseillé le livre d’André  Lhote, le traité du paysage et de la figure, un livre remarquable car sans concession. Tout y est ! je le conseille à ceux qui me demandent comment évoluer.

Suivirent des années de formation en cours du soir. C’était à Versailles. J’étais avec un ami et nous avons gardé l’habitude de fréquenter le même atelier. Ce fut l’apprentissage progressif de valeurs essentielles pour l’artiste -peintre que développe André Lhote. Composition, dessin, couleurs,  clair obscur et  sa négation, perspective et son contraire, déformation, etc. Le tout appuyé par des reproductions d’œuvres de grands artistes.

Il n’était pas question de rester l’amateur absolu, choix que je respecte pourtant. J’avais l’ambition de devenir peintre et l’envie secrète de l’être à plein temps. Illusion ! Mais l’ambition, je l’avais eue pour mes enfants musiciens ! Alors pourquoi pas pour moi ?

J’ai alors peint, continuant ma vie professionnelle « normale ». Les expositions, collectives et personnelles,  s’égrenèrent et se poursuivent encore. En exposant, on ne triche pas ! Economiquement, je visais l’équilibre de mes comptes, pour la liberté que donne le fait de « rentrer dans ses frais. »

Il m’est difficile ici de détailler ce parcours. Je le ferai un plus tard.

Voici quelques tableaux relativement récents pour égayer cette très courte autobiographie.

 

avril 5th, 2012 par