juillet 5th, 2012 par Jean Sebillotte
Je livre à la sagacité du lecteur un échange tout récent par courriels
« La lecture de ton blog -dont je te remercie- m’a instantanément fait
penser à la conclusion que Saint Exupéry donne à son œuvre majeure
« Citadelle »: deux amis jardiniers, séparés dans l’espace et le temps par les
hasards de la vie, parviennent enfin à communiquer pour se dire
l’essentiel par ces seuls et simples mots : « ce matin, moi aussi, j’ai
taillé mes rosiers »….
Les bloqs n’existaient pas, sinon Saint Ex n’aurait pas écrit une si
belle page. »
A quoi j’ai répondu :
« B,
M’autorises-tu à faire état de ta réaction sur ce blog qui, comme ses pairs,
empêcherait Saint Ex, s’il revenait parmi nous, d’écrire de si belles
choses.
J’avoue ne pas saisir tout à fait le raisonnement mais tu dis les choses si
bien !
Jean S. »
Et j’ai reçu la réponse suivante :
« Las! Ma prose ne valorisera pas la tienne ; mais tu es libre: j’autorise.
Je m’explique : certes cette allusion à Saint Ex m’est venue
spontanément ; j’aurais dû ajouter « et dialectiquement ». J’ai voulu
dire que l’on peut communiquer en profondeur, sans hâte et en peu de
mots. Trop souvent ce n’est pas le cas avec internet et ses sous-
produits trop bavards et trop spontanés. C’est pourtant ce que je fais
par la présente.
Salut!= »
Publié dans Articles, Ecriture Etiquette: courriels, Echnages, internet Saint Exupéry