Recension du livre Poèmes au fil des ans IV

Michel Bénard m’a fait l’honneur d’une belle recension sur le blog de la Société des poètes de France. on peut s’y rendre par ce lien http://stepoetfrancais.eklablog.com/parutions-recensions-16-a214566821, ou en lisant le texte ci-dessous.

 » Nous l’attendions ce recueil tel un chant de la destinée  – Au fil des ans IV –  de Jean Sebillotte, mieux nous le pressentions. L’homme est de talent ! Artiste peintre depuis des décennies et poète par passion. Nous connaissons son œuvre, sa démarche et pourtant nous l’abordons toujours avec étonnement. L’auteur nous avertit, les poèmes de ce recueil ont été composés au fil du temps, aux caprices des événements du théâtre de l’existence, avec ses heurs et malheurs, ses plaisirs et douleurs. La poésie est souvent le miroir de la vie, l’autoportrait de son auteur. Jean Sebillotte est un personnage discret, délicat, cependant présent par l’art et la poésie ses deux piliers. Son préfacier, René Le Bars, poète autorisé, le confirme. Il il voit en Jean Sebillotte un poète de la vérité et de la liberté d’un naturel optimiste qui considère que la vie est belle au-delà des chaos et que la poésie en est le baume. Le poète dénonce les exactions guerrières distillant tant de souffrances pour simplement satisfaire l’orgueil et le syndrome de quelques tyrans et autocrates aveugles de pouvoir : – Dieu que la beauté et l’art sont conquêtes incertaines. – Ce recueil est pareil au balancier de l’horloge du temps il oscille d’une scène existentielle  à l’autre, du plus terrifiant au plus sécurisant. Les tableaux quotidiens s’enchainent, se mêlent, au travers d’une sorte d’ivresse désabusée. Notre poète joue avec les métaphores et les associations d’images, n’oublions pas qu’il est un excellent peintre jouant avec la palette de l’alphabet. Il dialogue avec l’homme qu’il voudrait meilleur. Sa poésie est comme une incantation, une prière muette où – Dieu – apparait en filigrane. Au passage, un clin d’œil à Baudelaire, se situant entre le bien et le mal et à Apollinaire ce trublion épris de calligrammes. Dans cet ouvrage le temps passe silencieux et sournois. Véritable prise de conscience marquée par le sceau de l’espérance. Mais dans tous ces imbroglios du chemin de vie, il ne faut pas oublier l’Amour en ses flots tumultueux autant qu’enivrants, Amour sage ou coquin il est là au bout de la plume. La destinée frappe parfois injustement et pourtant le poète reste fidèle pour assister, consoler, aimer ! Sans amertume il prend toujours les bonnes résolutions. Désormais il nous reste à espérer le chant de l’an V.

Michel Bénard.  »          

Recension : – Jean Sebillotte – Au fil des ans IV – Editions les Poètes français – Préface René Le Bars – illustrations de l’auteur – format 15×21 –  Nombre de pages 87 – 3ème trimestre 2023 –

mars 6th, 2024 par