Le groupe de lecture auquel je participe pratique de temps en temps la lecture à haute voix sous l’instigation de son animatrice. Une confidence : j’apprends à lire en public. J’étais nul et traqueur en diable. Petit à petit je m’y mets.
J’ai été aidé par le cadre amical où se déroulait cette lecture. J’ai aussi apprécié l’apport de la lecture d’un texte que j’écrivais. Lire à voix haute permet de repérer les fautes, non de français mais de musique des mots.
L’autre jour, nous avons lu un passage des Misérables. Celui où Jean Valjean part se dénoncer au procès de l’ancien galérien à qui l’on attribue son identité. Le texte prend une ampleur, une humanité, une profondeur étonnantes.
Ayant vanté Les Misérables, je ne pouvais m’empêcher, de rendre compte ici de cette expérience d’une autre lecture que celle que j’avais pratiquée l’été dernier.
À propos, j’ai moins aimé Notre Dame de Paris que Les travailleurs de la mer et les Misérables….