Voici ou voilà! L e dernier numéro de l’Echo des Nouettes a été vendu le vendredi 14 décembre sur le marché de Porchefontaine. C’était le numéro 68. La photo est la preuve de sa vente !
De droite à gauche : Marie-Jo Jacquey rédactrice en chef, Marie-Noëlle et Alain Roger, pilier du journal et webmestre, Norbert Fruythof journaliste et vendeur émérite, Sylvaine D’Almagne, dernière venue, chroniqueuse en diable et moi
Toute l’équipe n’était pas là. Il manquait : Dominique Bergerault, Marie-Christine Claraz, Michel Duthé, Sylvie Mauvais, Hélène Volcler, trésorier, journalistes et vendeurs.
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Mais que dire de nos sentiments partagés ? Moi, j’étais triste et heureux. Triste de voir ainsi finir une aventure dont j’ai parfois relaté des épisodes dans ce blog (les 6 mars et 8 mai 2012 puis les 23 février et 12 octobre 2013). Triste qu’une page de ma vie se soit encore tournée mais heureux que l’aventure ait duré si longtemps. Heureux aussi d’être arrivé jusques au bout, à peu près en forme et pisseur de copie, ma foi, assez productif.
L’Echo, c’était une équipe que j’ai rejointe en 1997. Ce furent soixante trois numéros pour lesquels j’ai écrit, dessiné, illustré, enquêté, critiqué, rédigé en phase finale, participé à la mise en forme, constitué une équipe le temps d’un dossier, bataillé, vendu, etc. L’équipe, c’était des amis, des copains, ou des étoiles filantes, journalistes éphémères et brèves rencontres.
Pour moi, c’est l’histoire d’un quartier qui s’est transformé depuis janvier 1996. 23 ans de vie, 23 ans d’une retraite parfois besogneuse !
Que le lecteur de ce blog aille visiter le site du journal sur internet. Voici l’adresse : http://www.echodesnouettes.org/ Qu’il aille regarder les archives et les 68 numéros passés.
L’oubli ne se fera pas trop vite pour ce canard qui, ma foi, en valait bien d’autres, expérience rarissime pour un modeste quartier qui mériterait d’être connue. Mais le vent et les ans enterrent les plus belles œuvres… Heureusement que restent les archives !
Jean Sebillotte
En complément, je me souviens du démarrage qui fut très laborieux. Trois entités se sont réunies pour réfléchir au futur journal de quartier: les commerçants, Michel Brunetti et ses amis, le CAP représenté par Dominique Lhoste et moi-même. Les discussions ont duré plus d’un an! Les commerçants ont abandonné, puis il a été envisagé d’inclure un feuillet CAP en page centrale, et le format d’un journal intégré a finalement été retenu. Ce format a toujours survécu, à quelques petits détails près.
Ca paraît bien loin tout ça…
MD
Merci Michel… Nous n’avons pas mis tout cela en historique car Michel B; consulté, semblait tout ramener à lui et à son équipe de copains en oubliant certains acteurs…
Michel Brunetti était assez rigoureux, mais c’était peut-être le prix à payer pour que ça ne parte pas dans tous les sens dans les premiers numéros…