Le n° 113 de cette revue de la Société des Poètes Français, qui paraît quatre fois par an, me fait bien de l’honneur avec en couverture un de mes tableaux qui a été exposé à Paris et acheté par des proches. Dans le numéro figurent aussi la recension du recueil Au fil des ans V… et une photo prise lors de la signature, les deux déjà évoqués dans ce blog. Inutile d’être plus long si ce n’est en précisant le titre du tableau : Triade rouge à la fleur. Au verso de la couverture des données sur la revue.
Une amie me passa un de ses poèmes sur une feuille A4. Je le reproduis ci en rognant sur le pourtour et l’illustration.
Nous avons eu ensuite cet échange de messages internet
» Merci, Anne, du rappel de ce poème spirituel et enlevé. Nous partons demain pour un raid dans le Beaujolais qui a pour objet une fête post-mariage d’un petit fils par qui nous sommes arrière grands parents…. A bientôt sûrement. Jean et Chantal «
A quoi Anne me répondit :
» Merci Jean de ce nouvel envoi de poésie [il s’agit du dernier recueil] On y retrouve ton écriture à la fois légère et grave, la richesse des mots et des idées, dire les nouveaux défis, vieillir, l’aidant, le compagnonnage… Cela m’a fait penser à « la chanson des vieux amants » de Brel. Un vrai plaisir de lecture. Amitiés à vous deux et un bel été. Anne «
La signature a été l’occasion de rencontres chaleureuses même si la température (35 degrés) et La Fête de la Musique ont été des handicaps quant à l’affluence. Merci à mes visiteurs ! Par ailleurs c’est l’occasion de renvoyer au site de La Société des Poètes Français et sur un diaporama
Demain, samedi 21 juin, je suis invité par la Société de Poètes Français à une « signature » au Marché des poètes qui se tient Place Saint Sulpice à Paris. Si j’ai, dans les passé et bien des fois, eu à organiser des vernissages ou à y participer, pour moi, ce sera une première. Certains y voient une reconnaissance. Enfin ! si j’ose dire. Je les comprends car c’est pour moi la première fois qu’on me parraine ainsi. Il fera très chaud nous dit la météo. C’est donc une petite aventure. Heureusement ma femme ne sera pas seule : Nora sera là du matin jusqu’à la fin de l’après-midi.
La lecture de mes poèmes est rare. Mais, progressivement, je m’y exerce et j’habitue les proches, et un peu au-delà, à prendre au sérieux cette forme d’expression. J’offre mes recueils. Certains me les paient… La poésie m’est un luxe et un contrepoids à la pesanteur des jours. Comment vivre sans créer ?
Parmi les poèmes que j’ai lu en public, il y a celui-ci qui est apprécié :
Le pantoun de l’aidant
L’attention de l’aidant sans relâche s’impose
Quand vient le handicap assez sournoisement,
La morte saison quand sont passées les roses,
Quand donc notre soleil chauffe moins ardemment.
Quand vient le handicap assez sournoisement,
Sur l’aidant sans détour constamment tout repose.
Quand donc notre soleil chauffe moins ardemment
Quand la saison froide nous incite à la pause,
Sur l’aidant sans détour constamment tout repose.
Lui, l’époux fidèle qui aime vaillamment.
Quand la saison froide nous incite à la pause,
Elle, son épouse, l’attend fiévreusement
Lui, l’époux fidèle qui aime vaillamment,
Lui, l’amant impuissant qui n’est en rien la cause,
Elle, son épouse l’attend fiévreusement,
Au long des jours, des mois, des ans, gais ou moroses.
Lui, l’amant impuissant qui n’est en rien la cause,
Il lui faut l’assister affectueusement
Au long des jours, des mois, des ans, gais ou moroses,
Attendant de nouveau qu’explose le printemps.
Il lui faut l’assister affectueusement,
Son amie qui, elle, doit vaincre cette chose.
Attendant de nouveau qu’explose le printemps,
L’attention de l’aidant sans relâche s’impose !
Dans le pantoun ou pantoum, deux vers se répètent d’un quatrain à l’autre, le dernier vers étant le même que le premier. Tout au long du poème deux thèmes s’entrelacent, ici celui de l’aide et celui du temps qui passe.
Fallait-il tuer Christophe Dautheuil pour cette histoire de famille ?
Se procurer ce livre : Editions du bord du Lot
À Versailles : Librairies Antoine et La Vagabonde
À Porchefontaine : LIbrairie de la rue Coste
Et chez l'auteur, contact par mail.
Fred
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