Ce livre est celui d’un ami, Xavier Jacquey, qui a déjà eu dans ce blog, le 20 avril 2012, un commentaire pour son ouvrage précédent « Ces appelés qui ont dit non à la torture ».
Xavier m’a demandé d’illustrer la couverture de ce nouveau livre selon ses désirs. Le graphiste en moi a été heureux de cette demande dont on voit ici le résultat – qui vient pour moi après la maquette de la couverture de mon dernier roman.
Ce livre sur les enfants de la DDASS est à lire par ceux qui s’intéressent à tous ceux dont la vie est vécue en marge. Dans Fred, j’avais imaginé que mon héros avait été placé et mon livre était aussi celui d’une résilience. Mais Fred était orphelin. Le livre de X. Jacquey, lui, met l’accent sur la réforme de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) qui a redonné leur place aux parents qui, auparavant, étaient jugés « mauvais ». Fred, lui, s’il avait eu un père absent avait une « bonne » mère qui, malheureusement, est décédée. Par contre l’ASE l’avait séparé de son frère… pratique détestable, dorénavant abandonnée.
Lisez donc ce livre pour toutes ces raisons et parce que c’est un livre étonnant ce que souligne déjà la 4e de couverture !
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Hé oui ! Quand l’éditeur m’a demandé une illustration pour la couverture de mon bouquin, j’ai tout de suite pensé à Jean. Il m’a fait parler (ce n’est pas très difficile, je suis bavard). Il m’a proposé des esquisses.
Très vite j’ai flashé sur celle-là : elle m’a rappelé un très bon souvenir.
» Vers la fin du film, sur l’écran, on avait servi des apéritifs. Et comme on voit dans les bonnes familles, tous les enfants du Centre, qui avaient envahi la salle, tournaient entre les petits groupes de parents et de professionnels, des assiettes d’amuse-gueules à la main. Les plus jeunes, en passant, faisaient à la caméra des grimaces.
« Puis l’écran s’était zébré d’éclairs gris et blancs, et dans la salle du Conseil ils étaient restés en silence. Un long moment. Avec juste le ronronnement du projecteur qui rembobinait la bande.
« – Ces réunions, avait juste dit Sigmund, pour nous tous à Montrouge, c’est un vrai bonheur. Je pèse mes mots, un vrai bonheur. Mais ce sont surtout les parents qui ont tenu à ce que je vous le fasse savoir : « Il faut le raconter, il faut qu’ils le sachent dans les autres centres ». »
MERCI JEAN !
Merci Xavier,
Que ton livre rencontre le succès qu’il mérite !
Jean