Le livre de Klein et Perry-Salkow incite à la recherche. Je me s’y suis mis à partir de mon nom complet, soit Jean Marcel Sebillotte. Surprise : la tâche a été terrible ! Il m’a fallu des heures et des heures pour aboutir aux deux anagrammes que voici : Mollet, je crains la bête et
Ça ! Le Nil je l’embrase tôt !
Le troisième est-il digne de ma recherche ? Billotte, j’en écrase mal, car billotte ne figure pas au dictionnaire, que je sache à moins de citer des personnes plus ou moins célèbres, et j’en écrase est quelque peu familier et argotique !
Dans leur livre, les auteurs ne nous disent rien de leur travail. Comment s’est-il effectué ? Quelle méthode utiliser ? Le recours aux formules mathématiques a-t-il aidé ces scientifiques ? Comment ont-ils choisi leurs sujets. L’anagramme qu’il retiennent pour leurs noms les éloigne du français…Leur était-il possible d’en trouver un dans notre langue ? Le K et leW ne sont pas faciles à utiliser !
Quel usage faire de ces résultats ? Je propose le texte suivant :
« Mollet je crains la bête. Peu costaud et peut-être timoré, je fuis et redoute l’animal dur et brutal. Je ne parais guère courageux, mais j’avoue tenir à mon intégrité. À quoi me servirait l’estafilade d’une corne de taureau, la morsure d’un requin, le coup de patte d’un ours ? » Voilà ce que me raconta Jean Marcel Sebillotte en veine de confidences. Il ajouta : « je rêvais ce matin même être en Égypte et incarner le soleil levant. J’étais le dieu Ra au petit matin et me disais : Ça ! Le Nil je l’embrase tôt. Je me réveillais tout heureux et fier de mon pouvoir ! »
Ce texte sur Anagrammes renversantes me plaît bien. Et ,du coup, j’ai eu envie de ressortir les miennes , d’Anagrammes, celles que tu m’avais offertes il n’y a pas longtemps. A la première lecture, j’avais beaucoup aimé. Si je comprends bien, pour aller un peu plus loin, il va falloir que je me mette au travail. je t’en donnerai des nouvelles. J’ai aussi relu le monologue de Leon…Et j’ai bien aimé. Ton bonhomme est juste assez agaçant, preuve qu’il existe et qu’il résiste sous la dent. Un peu froid dans le dos quand même tellement ça sent la vieillesse… Mais c’est le but, n’est-ce pas? En tout cas, un texte abouti avec des nuances et de la mélancolie et l’impression qu’on a un fameux poids sur les épaules.
C’est quoi l’espace membre sur ton site?
Oh ! Maxence, que voilà bien de bonnes paroles. Il est vrai que trouver des anagrammes de mes prénoms et de mon nom est bien difficile vu les 20 lettres qu’il faut assembler. J’ai inventé Naje Lemarc Lettelbois. J’en ai fait le nom propre de trois personnages. Je suis sûr que le dernier n’a pas d’homonyme, pourtant il sonne français ! Quant au monologue de Léon, c’est bien à la fin de sa vie. Mais ne pas avoir froid dans le dos : la vieillesse a ses satisfactions pour qui s’en contente. Écrire n’est-ce pas une solution, un remède ?
L’espace membre est un espace que j’ouvre à qui le demande. C’est un lieu de photos et autres choses que je ne veux pas livrer à l’Internet indiscret. J’enverrai par ailleurs le mot de passe !