Joël Conte, président de l’association Rencontres européennes-Europoésie,
http://www.mespoemes.net/sites/profil.php?login=joelcontepoete m’a fait l’amitié d’écrire cet article qu’il se propose de faire partager à diverses revues….Il est déjà publié sur http://contesie.over-blog.fr/
« Jean SEBILLOTTE
Le temps n’a pas de prise sur le poète car il écrit loin de cette dimension. Et pourtant il sait marquer son univers de sa trace indélébile. Jean Sebillotte laisse son écriture se guider, comme le dit le titre de son recueil « Au fil des ans ».
Libre dans l’expression de ses émotions et le ressenti de ses instants citoyens, il n’en structure pas moins sa pensée et sa restitution en divisant son ouvrage en trois partie distinctes.
Dans la première intitulée « A la poésie et quelques sottises », l’auteur se donne « quartier libre » à quelques libertés dans les idées et dans les formes.
« Au fil de nos vies », en deuxième partie, prend un ton plus sérieux où gravitent les souvenirs et le questionnement. L’inquiétude et les doutes d’un monde, qui laisse se développer la misère, reflètent le fond de l’âme du poète.
Dans cette zone d’ombre, il glisse un trait de lumière et d’énergie comme une transition pour passer au troisième volet de l’ouvrage « Scènes et tableaux ».
Cette invitation au voyage promène le lecteur de la Grèce à la Martinique, de l’été jaune au thym rouge, de la neige au soleil. Les « photographies » résonnent comme un appel à l’espoir, en contraste avec l’aspect grisonnant des deux premiers chapitres.
Avec une reproduction du portrait de l’auteur en quatrième de couverture, quelques illustrations peu nombreuses agrémentent un ensemble qui se veut simple, sans faire dans l’austérité.
Les quatre derniers vers du poème « Les fruits et le peintre » : « un simple et modeste destin,/Ces fruits disposés à dessein,/Ce motif bien terre à terre,/Vous introduiront au mystère », s’éclairent comme la mélodie que l’auteur souhaite voir se répandre dans l’espace de ses aspirations.
Article de Joël Conte, le 18 décembre 2011″
J’ai reçu de ma cousine Sylvie le texte suivant :
« Mais surtout un grand merci pour tes poèmes : alors, là, j’ai absolument adoré !!! Humour et fantaisie y côtoient profondeur pudique et sensibilité et j’en retiens un grand amour de la vie. Pour manier l’oxymore, c’est une gravité légère, tout comme Molière … et Mozart ! Et tu disais que la musique ne te « causait » pas ??? C’est elle qui te cause alors car tes vers chantent même entre les lignes !
Bravo, bravo ! Décidément je suis fière de mon cousin !
Je t’embrasse
Sylvie »